IZNOGOUD
Les vacances du calife

4 histoires composent cet album :

1) Les vacances d’été

Noyade, insolation, requins… Voilà un lexique qui donne bien des idées au grand vizir Iznogoud, prêt à tout pour devenir calife à la place du calife Haroun el Poussah ! C’est ainsi que le premier va persuader le second de prendre des vacances… dont il va prendre en main toute l’organisation !

2) Sports dans le califat

Le météorologue du calife a été assigné à résidence et prié de se taire tant ses prévisions se sont toujours avérées catastrophiques : il suffit par exemple qu’il dise qu’il va faire beau pour que le temps soit exécrable. Ou inversement. Voilà qui a inspiré Iznogoud : le grand vizir de Bagdad a fait en sorte qu’une partie du désert se métamorphose en véritable station de sports d’hiver, et bien entendu, le calife a été invité à profiter de cette neige inattendue : un accident de glisse est si vite arrivé ! Hé hé hé…

3) La croisière du calife

Quand un marin toujours malchanceux se morfond car plus aucun client ne veut embarquer sur son bateau peu sûr, c’est la porte ouverte au grand vizir Iznogoud pour pousser son calife a faire une croisière !

4) La bonbonne de Gazbutahn

Iznogoud a trouvé auprès d’un marchand une potion qui a le pouvoir de transformer en cloporte quiconque en boit une certaine dose. Ni une ni deux, le grand vizir va en acheter une bouteille et va jouer de ruse pour réussir à faire boire cette potion – qui s’avère infâme – au calife.
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur IZNOGOUD #3 – Les vacances du calife

Initialement nommée Les aventures du calife Haroun el Poussah depuis 1961 où elle a été publiée dans la revue Record, cette série est de nos jours plus communément et plus simplement appelée Iznogoud. Signée Goscinny et Tabary, elle compte parmi les grands classiques de la bande dessinée franco-belge humoristique et destinée à un public de 7 à 77 ans (comme ils disaient à l’époque !) 

"Les vacances du calife" est le troisième tome de cette série. Il rassemble quatre petites histoires dans lesquelles on retrouve principalement Haroun el Poussah le calife, Iznogoud son grand vizir et Dilat Laraht l’homme de main de ce dernier.

Si Haroun el Poussah est tout-rond-tout-benêt, Iznogoud est lui "tout en pointes" (nez, menton…). A eux deux, ils résument la recette de l’humour de la série : le méchant qui veut nuire à l’autre et le gentil qui s’en sort toujours, et cela malgré lui ! Iznogoud a d’ailleurs fini par voler la vedette à son calife puisqu’il donne désormais son nom à la série.

Paru en 1968, cet album fête donc ses 40 ans à la date de cet avis. Et il n’y a pas à dire : comme les autres Iznogoud, il doit son succès à la qualité de ses textes, truffés d’humour et de jeux de mots accessibles à tous, ce qui en fait un album toujours aussi plaisant à lire, un album à ne pas hésiter à dépoussiérer pour le faire lire à ceux qui ne le connaissent pas !
 

Par Sylvestre, le 2 avril 2008

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