IZNOGOUD
Je veux être calife à la place du calife

On trouve cinq histoires dans cet album :

Le revenant de la revue :

Le calife Aboul El Flouz Eksasott aimait la compagnie des carpes d’une mare de son domaine, mais un jour, elles avaient disparu. Le soldat coupable fut démasqué et liquidé, mais son fantôme vint alors hanter le palais du calife jusqu’à le rendre fou et donc dans l’impossibilité d’exercer ses fonctions. Et ainsi pour tous les califes qui lui succédèrent, même s’ils n’avaient occupé qu’une seule nuit le palais ! Iznogoud, apprenant cela, tenait son plan : malgré la déprime qu’affichait son souverain, il réussit à le convaincre d’aller habiter le palais hanté…

Scandale à Bagdad :

Un professionnel du scandale fut engagé par Iznogoud pour créer une polémique sur le Calife Haroun El Poussah afin qu’il soit jugé par son peuple indigne d’occuper ses fonctions.

Le musée de cire :
Dans le musée de cire de Bagdad, une partie de l’exposition rassemble des statues d’assassins célèbres. Comble de bonheur pour le grand vizir Iznogoud, ces statues étaient magiques et pouvaient s’animer ! Payant pour connaître la formule nécessaire à ce prodige, Iznogoud disposa alors d’une armée à son service, ce qui ne serait pas de trop pour nuire à celui dont il convoitait la place…

Le coussin goulu :

Un représentant ambitieux fit à Iznogoud la spectaculaire démonstration du pouvoir de son « coussin goulu » : quiconque s’y installait était immanquablement avalé par lui. Ne restait plus au vil vizir d’y pousser le calife Haroun El Poussah…

Les œufs d’Ur :

Un pauvre pêcheur ayant découvert à Ur une autruche aux œufs d’or, Iznogoud usa de ses pouvoirs d’homme politique pour le forcer à lui montrer l’animal…
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur IZNOGOUD #13 – Je veux être calife à la place du calife

C’est très très longtemps après leur sortie que j’ai découvert les albums de la série Iznogoud, et c’est avec un plaisir immense que je me suis mis à les lire, leur trouvant une multitude d’atouts que je ne leur soupçonnais pas, ce qui faisait que jamais je n’avais été curieux d’y regarder de plus près.

En effet, Iznogoud est ce qu’on appelle un grand classique. Et comprendre pourquoi est aisé : le dessin franco-belge est tout ce qu’il y a d’agréable pour le genre (et avec ce petit air, en sus, de lecture d’une époque bénie de la BD) et les scenarii et les textes sont croustillants à souhait !

Ce treizième album, dont le premier tirage est dû aux éditions BD’Star, ne déroge pas à la règle : les histoires qui le composent rivalisent toutes d’un excellent et intemporel humour.

A déguster !
 

Par Sylvestre, le 5 août 2008

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