ISAAC LE PIRATE
Les Amériques

Isaac Sofer, peintre au 18è siècle essaie de vivre de son talent.
Alice, sa belle épouse,fait des petits boulots pour survivre.
L’argent est rare et quand Alice découvre qu’Isaac a dépensé 450 francs pour
une toile dont elle se fiche éperdument, elle lui explique qu’il faut la
revendre. Mais Isaac ne peut pas ! C’est vital, il doit garder cette oeuvre
pour son inspiration. Pourtant çà ne vient pas ! Alors, il copie le tableau
et part le vendre au port. Là, il rencontre un homme qui est intéressé par
la toile, reconnaît le modèle, et offre à Isaac une bourse pleine de pièces
et un prochain départ pour rejoindre son capitaine. Isaac, un peu naïf,
laisse sa belle Alice et part à l’aventure sans savoir qu’elle va
l’entraîner jusqu’aux Amériques. La mer est belle et le capitaine va lui
offrir une malle remplie de tout ce dont rêve un peintre : des couleurs, des
pinceaux etc… un doux rêve commence alors et Isaac va peindre et
raconter, va témoigner par l’image.

Par MARIE, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur ISAAC LE PIRATE #1 – Les Amériques

D’une grande originalité , cette aventure de flibustiers s’adresse à
tous. Christophe Blain raconte une histoire dense, riche en caractères,
décors et émotions, et ce, avec une apparence de désinvolture étonnante ! La
couverture donne le ton et walter qui doit avoir une vue directe sur
l’imaginaire de C. Blain lui rend un fini plus vrai que nature. En lisant
cet album, vous aurez l’impression d’être vous-même sur ces bateaux ou dans
les jardins aux côtés des femmes et d’Isaac. Il crée un contraste entre la
douceur et l’amour, et la rudesse et la mer et montre dès le départ la
diversité que l’on va trouver dans cette histoire. Ce premier tome est
absolument indispensable, il pose les personnages mais ne les révèlent pas
en totalité . Et puis pour tous ceux qui aiment les grands découvreurs, le
destin du Capitaine Jean ressemble beaucoup à celui de Dumont D’Urville
(marin qui parti vers le pôle sud et découvrit la terre Adélie). Également,
en lisant cet album, on s’attend presque à trouver un tableau de Vernet
représentant un port quelconque. Peut-être qu’Isaac verra naître ainsi la
composition de ses rêves ! Je l’espère aussi, car il y a un mystère, C.
Blain ne nous montre pas les dessins de Isaac dans ce premier tome. Pas
d’hésitation, à lire absolument.

Par MARIE, le 19 novembre 2002

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