Comme dans le premier diptyque des aventure de Larry B. Max, Stephan Desberg nous invite dans une enquête sur l'or des nazis. De plus, ils nous invitent, lui et Vrancken, dans une aventure qui rappellera de bons souvenirs aux lecteurs de la série du Scorpion. Le clin d'oeil est amusant et permet de donner un éclairage intéressant à cette nouvelle aventure.
Ce 9ème tome est longuement haché par les les allers-retours dans le passé au détriment du rythme, mais cela donne un sentiment inquiétant et un surcroît de suspense dans les aventures de l'agent de l'IRS. Comme le montre l'enquête à la Jamaïque, les liens entre le Vatican et l'officier SS ne sont pas très clairs, tout comme son sort. Larry est ici moins en avant, il y a moins d'action et sa relation avec Gloria semble au point mort. Les auteurs vont-ils s'en séparer et faire aller notre agent vers d'autres cieux?
Sur le dessin c'est toujours aussi plaisant et les allers-retours dans le passé sont traités de manière différente, non pas avec des tons sépias comme on aurait l'habitude de le voir mais avec un dessin au style différent aux lignes brisées, contrastant avec le dessin lisse et propre de Larry. C'est surprenant au premier abord mais on s'y fait très vite.
Liaisons romaines attendra sa conclusion dans le prochain tome, la loge des assassins. Un tome qui s'annonce plus riche en rebondissements.
Par Eric,
le 29/04/2007