IRA DEI
La Part du Diable

Quelques mois se sont passés après que la ville de Taormine se soit fait prendre. C’est à Catane que l’armée d’Harald attend, sur ordre de Maniakès. L’inaction commence à peser sur les hommes, et la confiance placée en Tancrède commence à baisser. Il ne semble plus être l’homme rusé et guerrier qu’il a été. Il est plus mélancolique, plus docile aussi. Il écoute les ordres, mais, Maniakès sait qu’il reste un adversaire de taille et il espère bien pouvoir le doubler pour pouvoir récupérer son or…

Par berthold, le 21 novembre 2018

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Notre avis sur IRA DEI #2 – La Part du Diable

Brugeas (The Regiment) signe un récit historique très impressionnant qui nous surprend, nous tient en haleine tout en creusant les caractères de ses personnages. Il nous montre comment Etienne, le moine que Tancrède a fait enfermer dans une cage, se joue de lui en le déstabilisant.
L’auteur situe le point culminant de son récit pendant la bataille de Troina, en Sicile, à l’automne de l’année 1040. Nous sommes témoins d’une impressionnante bataille. Mais, entre temps, il nous fait revivre les instants qui ont précédé ce moment belliqueux. Nous découvrons comment les trahisons se jouent, petit à petit, comment certaines manipulations mettent à mal les troupes d’Harald.
Brugeas est un excellent conteur et l’Histoire est un beau terrain de jeu pour lui.

Quand à son complice du Roy des Ribauds, Toulhoat, il nous montre une nouvelle fois l’étendue de son incroyable talent. Il nous en met plein la vue, surtout lors de ces scènes de batailles. Ceux qui ont lu son Conan, savent de quoi il est capable. Mais ici, il fait encore mieux. Il nous faire ressentir et entendre le choc du combat et la fureur que cela engendre. On a droit à des scènes épiques et monumentales. Les couleurs apportant tout autant de force à la puissance des planches. Du grand art, tout simplement.

Ce second tome clôt en beauté ce premier cycle. Brugeas et Toulhoat nous offrent une nouvelle saga historique qui restera dans les annales de la bande dessinée !

 

Par BERTHOLD, le 21 novembre 2018

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