VAE VICTIS ! (INTEGRALE)
III

 
Tirés de la vase dans laquelle ils se sont embourbés, Ambre et ses trois compagnons de route vont devoir remercier leurs sauveurs en donnant dans leur village une représentation de leur spectacle. L’ambiance sera à donc plutôt festive, ce qui ne sera pas du goût de ceux, un brin visionnaires, qui étaient persuadés que la jeune femme était revenue là où elle avait vécu par le passé pour y prendre le pouvoir.

De son côté, Cloduar, prisonnier des Germains, va pouvoir filer avec Milon qui se trouvait dans leurs rangs. Ensemble, à travers la Bretagne, ils vont se mettre à la recherche d’Ambre. César fait route lui aussi vers la Bretagne où il compte également retrouver Ambre. Dès son arrivée, il va engager bataille sur bataille ; l’une d’elles se jouera contre l’armée des Icéniens menés par Ambre devenue entre-temps leur reine.
 

Par sylvestre, le 14 décembre 2013

Publicité

Notre avis sur VAE VICTIS ! (INTEGRALE) #3 – III

 
L’Europe est vaste, mais cela n’empêche pas les héros de Simon Rocca et de Jean-Yves Mitton de se croiser sans arrêt. Ce choix fait un peu tourner le casting en rond, mais ce n’est malgré tout pas si mauvaise chose que cela. D’abord parce qu’on n’est pas non plus en huis clos, hein, il ne faut pas exagérer (des personnages tiers, il en surgit régulièrement !) et ensuite parce qu’ainsi, on est témoins de l’évolution des relations entre les uns et des autres, Ambre gardant sa place au centre de tout ce théâtre.

Après le tableau présentant la bataille navale menée par César chez les Vénètes, de longues planches montrent le groupe de Milon et de Cloduar parcourant les campagnes à la recherche d’Ambre. Ces pages ne présentent pas forcément un intérêt énorme ; on leur trouvera cependant une originalité et un humour (assez lourd et répétitif, osons le dire quand même) très "heroic fantasy quest" ! La suite sera meilleure et mettra en place le face à face qui se profile entre Ambre (euh, ma Reine…) et César. Ce dernier n’est d’ailleurs dépeint, dans l’attente de leur confrontation, que comme l’homme n’ayant que la belle à l’esprit : Ambre passerait presque pour l’unique objectif de cette invasion de la future Grande-Bretagne par les Romains ! Comme quoi on interprète l’Histoire à loisir, lorsqu’on est scénariste !

Jean-Jacques Chagnaud est aux couleurs pour l’équivalent des tomes 7 et 8 avant que Sophie Balland ne lui reprenne la boîte à crayons. Ils font l’un comme l’autre un très bon boulot et participent à la qualité de cette fresque historique qui se lit vraiment très bien et reste toujours aussi captivante malgré les années qui passent.
 

Par Sylvestre, le 14 décembre 2013

Publicité