INNOMMABLES (LES)
Ching Soao

Sybil et Basile Jardine font une fête en mer à bord d’un bateau, en compagnie d’autres personnes riches et importantes de Hong-Kong. Mais, une bande de pirates gâche la fête et les kidnappe ! Les pirates les emmènent à leur chef : la terrible Ching Soao.
Dans la cale, les otages vont se retrouver avec d’autres prisonniers qui risquent de les incommoder aussi : il s’agit de Mac, Tony, Tim, Damage et Raoul : les Innommables !

 

Par berthold, le 27 août 2010

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Notre avis sur INNOMMABLES (LES) #4 – Ching Soao

Cette nouvelle aventure des Innommables est comme toujours aussi drôle, aussi cynique, aussi méchante que les tomes précédents.
Là, c’est sûr qu’il faut apprécier l’humour particulier de Yann et Conrad.

Les deux auteurs placent leurs (anti-)héros dans des situations assez cocasses. Nous les retrouvons enfermés dans la cale d’un navire pirate. Bien sûr, nous attendons le moment où ils vont trouver la solution pour s’échapper.
Evidemment, nous verrons que Tim aura la situation bien en main, Mac étant un peu déboussolé par sa recherche d’Alix et Tony… Et bien, Tony va passer un sale quart d’heure ! J’adore ce personnage de Tony : on ne sait jamais ce qu’il aime ( si, à part Mac, Tim et peut être Mulligan), il est toujours en colère, il est râleur. Ici, Yann va aussi s’amuser de savoir s’il est juif ou non.
Mais, nous allons aussi suivre le parcours d’Alix enceinte, défigurée et qui retourne au Lotus Pourpre, espérant y trouver Mac.
Yann utilise un personnage historique, Ching Soao, pour son récit. Elle fut une terrible pirate à la tête d’une escadre de navires. Il utilise aussi l’histoire d’un homme enfermé dans une cage et qui, après plusieurs années comme cela, fut nommé l’homme-chien.
Nous croiserons la route de l’affreux colonel Lychee, un méchant d’anthologie, entre autres. Yann s’amuse encore une fois avec les situations, les mots. Il se moque de ces Anglais qui dénigrent les autochtones, de ces communistes, de ces riches, etc. Le lecteur s’amuse et se délecte de tout ça !

Le dessin de Conrad est moins léché que d’habitude. Nous avons l’impression qu’il a fait ça rapidement. Mais bon, c’est quand même 60 pages environ, réussies tout de même, et fort plaisantes. Des auteurs comme ça, nous aimerions en voir plus souvent.

Cette première édition est vendue avec un encart spécial qui vous donne le "menu" et les tarifs pratiqués au Lotus Pourpre.  Messieurs, cela risque de vous mettre en appétit ! Âmes sensibles et prudes s’abstenir d’ouvrir ces pages là, qui ne sont vraiment pas pour tous le monde !

 

Par BERTHOLD, le 27 août 2010

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