INNOCENTS COUPABLES (LES)
La fuite

Tout début XXème, quatre jeunes parisiens sont arrêtés pour des délits plus ou moins graves. Afin de purger leur peine et être « rééduqués », ils sont conduits au cœur d’une lointaine campagne à la colonie pénitentiaire « Les Marronniers ». Une fois sur place, nos quatre camarades d’infortune vont faire connaissance avec la violence, l’injustice et le mépris… mais également avec le courage, l’indignation et la révolte !

Par melville, le 20 mars 2011

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Notre avis sur INNOCENTS COUPABLES (LES) #1 – La fuite

Laurent Galandon est un auteur qui aime aborder la jeunesse dans ses récits, il met en scène sa fougue mais aussi sa détresse et cela avec toujours en trame de fond une dimension sociale bien présente. Et avec ce premier tome des Innocents coupables on se trouve en plein cœur de cette thématique.

Laurent Galandon nous raconte une page de l’histoire du début du XXème siècle, le bagne pour enfants. Le propos est dur, cinglant et en même temps porté par la force contestatrice d’une jeunesse déchirée. Difficile de rester insensible face au destin des ces jeunes garçons, certes coupables de quelques méfaits, mais sans nul doute possible innocents dans l’âme. La narration est fluide, les personnages attachants et charismatiques, on vibre tout au long des pages.

Côté dessin je serais peut-être un peu moins enthousiaste. Si le trait d’Anlor se prête bien au ton de l’histoire, le couple encrage et couleur (avec son aspect lissé informatique) manque certainement de finesse et de caractère. Mais bon rien qui n’entache la lecture et c’est bien là l’essentiel.

La fuite, premier tome de la trilogie Les innocents coupables, est un récit qui donne à réfléchir sur les meurs du début du XXème, mais qui trouve également une résonnance actuelle, ce qui au final est peut-être le plus inquiétant…

Par melville, le 20 mars 2011

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