Inju

Un jeune écrivain français, Alexandre Fayard, en voyage à Kyoto pour la promotion de son dernier roman, rencontre une Geisha totalement par hasard. Mais le hasard est-il vraiment le seul fait de cette rencontre, ou Shundei Oe n’en serait-il pas l’instigateur ? Très grand romancier dans son pays, sa jalousie envers Alexandre peut se révéler aller jusqu’à la machination.

Par aub, le 1 janvier 2001

Notre avis sur Inju

Personnellement totalement séduit par le style de Jean-Michel Ponzio, je me suis jété sur cet album, sans être allé voir le film. Dès la première page l’on ne peut que constater le style si particulier de Jean-Michel, avec des photos du film totalement redessinées. A la différence des autres albums de Jean-Michel, j’ai trouvé par contre que celui-ci manquait cruellement de vie, comme si les personnages étaient figés. Je n’ai jamais eu cette impression habituellement sur ces autres albums.

Cette bande dessinée est une commande de la production UGC, afin de réaliser un outil promotionnel directement pour le film. Ce n’est en soi absolument pas inintéressant, mais, je pense que le côté très rigide du scénario du film est indéniablement reflété dans l’album. De ce fait il doit être totalement suivi dans la BD, et ne permet pas suffisamment de liberté au dessinateur, l’obligeant (mais ce n’est que mon avis) à se cantonner au strict scénario du film, voir même à être obligé de reprendre les scènes du film.
Du côté de l’histoire, INJU est initialement un roman paru en 1928 signé d’Edo­ga­wa Rampo, qui a été repris au cinéma par Bar­bet Schroe­der. Thriller à souhait, nous flottons dans un Japon terrifiant, sans trop savoir où l’on va, ni comment cela va se terminer. Hélas, le format BD en un tome m’a laissé l’impression d’un travail trop vite terminé.
 

Par AUB, le 9 octobre 2008

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