INFINITY 8
L'évangile selon Emma

Dans cette troisième boucle, la nouvelle héroïne, le Marshall Emma O Mara, est pacifiste, mais néanmoins très efficace au combat quand c’est nécessaire, ce qui fait d’elle une véritable légende vivante. Toutefois, elle est aussi extrêmement pieuse, respectueuse des traditions liées au culte qu’elle vénère, le Tholmanisme. Mais les convictions les plus sincères peuvent parfois pousser à enfreindre les lois et mettre en danger la vie d’autrui… Sous sa couverture d’agent irréprochable, Emma sait très bien qu’à la 3e boucle, le Capitaine la choisira pour la procédure 8 (le reboot). Mais elle veut absolument empêcher le prochain reboot et condamne l’équipage afin de se lancer dans une mission privée dans cette nécropole que le vaisseau est en train de traverser… Quelque part parmi les sépultures se trouve le dernier évangile de Tholman, le fragment manquant d’écriture sacrée qui unira enfin les adeptes du prophète et mettra fin à la Guerre Sainte…

Par fredgri, le 24 mars 2017

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Notre avis sur INFINITY 8 #3 – L’évangile selon Emma

Nouveau volume, nouveau Reboot sous la direction de Lewis Trondheim qui s’adjoint ici les services de Fabien Vehlmann et d’Olivier Balez !

Cette fois, la nouvelle héroïne dépasse la ligne et décide de prendre les commandes de l’Infinity 8 afin de mettre la main sur un texte sacré, dut-elle pour cela remettre en cause ses propres convictions, les bases sur lesquelles est construit son propre culte !
Trondheim et Velhmann s’amusent à nous entraîner dans une aventure extrêmement tendue, presque dépourvue, pour le coup, d’humour. C’est captivant, d’autant plus que les auteurs poussent leur concept vraiment très loin. L’héroïne est une femme volontaire, pleine de convictions solides qui l’amènent à trahir sa hiérarchie.
Pour le coup, on s’éloigne légèrement du schéma trop linéaire, même si on devine très bien comment cela va se terminer, néanmoins c’est très originalement mené, avec une vraie interrogation sur le rôle d’une héroïne, sur sa façon de prioriser entre son devoir et ses croyances. Sans être réellement partisan, le portrait brossé par Trondheim et Vehlmann reste malgré tout assez édifiant !

Graphiquement, nous retrouvons Olivier Balez qui s’éclate littéralement sur ces planches ! C’est réellement très bien rythmé, avec un sens du trait qui va à l’essentiel, tout en étant gracieux, frais et très moderne.
Puis les couleurs !!! Qu’est ce que c’est beau, une énergie qui nous transporte dès les premières cases !!!

Il n’a pas à dire, cette série ne cesse de surprendre par la richesse de son concept. On a hâte de découvrir ce que nous préparent les auteurs suivant !!! Vivement le mois de mai !

Par FredGri, le 24 mars 2017

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