INFINITY 8 COMICS
Retour vers le fuhrer 5/6

Quand bien même l’agent Moonkicker essaye d’arrêter Hitler qui a pris le contrôle d’un corps de robot, elle ne peut l’empêcher de parler… Ce dernier réussit ainsi à la convaincre de le suivre dans sa croisade nazie, prenant cette fois comme bouc émissaire les races venant d’Andromède. En premier lieu convaincue, l’agent Moonkicker suit le führer, allant même jusqu’à prendre position contre ses employeurs… Mais, petit à petit, le doute s’installe…

Par fredgri, le 6 novembre 2016

Notre avis sur INFINITY 8 COMICS #5 – Retour vers le fuhrer 5/6

Cette deuxième partie entraîne le récit dans un délire nazi complètement désopilant qui nous fait un peu mieux comprendre l’élasticité du concept de reboot que veut amener Trondheim à travers ces multiples arcs. On comprend alors toute la richesse qui peut être exploitée avec ces réinterprétations, ces approches des uns et des autres !

On bascule donc, soudain, dans une intrigue ou l’avatar d’Hitler prend rapidement le contrôle d’Infinity 8, allant même jusqu’à chercher à éliminer tout ceux qui se présentent, sans aucun scrupule. La situation est tellement poussée à l’absurde que c’en est hilarant, avec une héroïne qui se laisse mener naïvement par le bout du nez, quitte à complètement changer son fusil d’épaule et se retourner contre sa hiérarchie… C’est adroit, car non seulement c’est très bien mené, mais en plus ça permet de faire quelques petits parallèles avec tout ce qui se passe autour de nous, la montée des extrémismes, les gens qui se cherchent sempiternellement des responsables à leur "malheurs".
Bon, Vatine et Trondheim poussent quelque peu le bouchon, mais c’est très bien comme ça, avec une façon de pointer du doigt moqueur ce despote qui retourne si facilement tout le monde, comme des crêpes, vulgaire parodie de ce qu’il fut jadis, toutefois ça laisse pensif aussi… !

On a hâte de lire la suite (et fin) avant d’attendre les versions albums qui sortiront en janvier, normalement !

Des comics fortement conseillés !

Par FredGri, le 6 novembre 2016

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