INFINITE CRISIS AFTERMATH : THE SPECTRE
The Spectre

L’officier de police, Crispus Allen, fut assassiné par un policier corrompu de Gotham City. D’ailleurs, le meurtrier n’a jamais été arrêté.
Le Spectre, suite aux événements qu’il a créé lors d’Infinite Crisis cherche un nouvel hote pour l’aider dans sa mission de justice. Il a proposé cela à Crispus Allen qui a du mal à faire ce choix malgré son état.
Certains événements le feront peut être changer d’avis…

Par berthold, le 9 décembre 2009

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Notre avis sur INFINITE CRISIS AFTERMATH : THE SPECTRE # – The Spectre

Lorsque je lisais la série Gotham Central, j’appréciais que nous suivions la vie de ces flics dans la ville de Gotham City. C’est vrai que certains attiraient plus la sympathie que d’autres. Crispus Allen faisait partie de cela. Il était le partenaire de Renée Montoya (qui depuis la mort de son collègue a quitté la police et a abordé une nouvelle carrière sous la masque de The Question ) et nous le voyions de temps en temps avec sa famille. Sa mort, où il fut abattu par la main d’un lâche, un collègue à lui, a été un des moments forts de la série Gotham Central.

Ce personnage n’a pourtant pas été perdu puisque comme nous pouvons le voir dans ce livre, il a été choisi pour être l’hôte du Spectre et pour l’aider dans sa quête vengeresse. Les auteurs vont donc nous montrer sa lutte pour savoir si oui ou non, il sera ce "justicier". Au départ, nous le découvrons qui n’approuve pas les méthodes violentes du Spectre. Pour lui, ce n’est pas ça la justice. Le Spectre n’intervient pour punir le criminel que lorsque le crime est commis. Il ne peut l’empêcher. Et c’est là que va résider le dilemme de Crispus Allen, qui a tout de même gardé son esprit policier. D’ailleurs, nous le suivons sur les scènes de crimes auprès de ses anciens collègues (qui bien sur ne peuvent le voir).
Ces récits ( Crisis Aftermath : The Spectre #1 à 3 et Tales of the unexpected #1 à 3 ) sont bien écrits, sont maintenus par une bonne intrigue et s’avèrent être fort prenants. Les auteurs ont su bien étudier la personnalité de l’ancien policier.

Le dessin est donc l’oeuvre du doué Cliff Chiang et du non moins talentueux Eric Battle. Ces deux-là ont su donner une atmosphère et une ambiance noire à la série. Quelques scènes peuvent vous paraître gores. Il est vrai que le Spectre lorsqu’il "punit" les criminels n’y va pas de main morte.

Vous allez pouvoir aussi admirer les différentes couvertures originales signées par Mike Mignola, Dave Stewart, Matt Wagner, Neal Adams et Michael W.Kaluta.

Le Spectre est donc une série et un personnage que je découvre petit à petit et dont je ne regrette pas la lecture.

Par BERTHOLD, le 9 décembre 2009

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