INDIA DREAMS
Le regard du vieux singe

L’inspecteur Pimlicott et le juge Byle ont retrouvé la trace de Percy Law, toujours accompagnée de Sybellius et d’Abe. Mais ces derniers parviennent encore à leur échapper. C’est alors que le juge Byle est rappelé à Calcutta pour une sordide affaire de meurtre.

Pendant ce temps, les soldats anglais arrivent aux portes du fort rebelle qui a été le tombeau des troupes emmenées par le capitaine Redfield. Le colonel est fou de rage que son subalterne ne l’ait pas attendu et il ne sait comment gérer la situation dorénavant.

Par legoffe, le 8 janvier 2017

Notre avis sur INDIA DREAMS #9 – Le regard du vieux singe

Maryse et Jean-François Charles nous livrent enfin le dernier album de la série ! Une belle manière de clore l’année 2016 car leurs albums sont toujours somptueux. Celui-ci ne fait pas exception à la règle. Les dessins sont splendides, parmi les plus beaux que l’on croise actuellement en bande dessinée.

Ils sont, de plus, transcendés par l’esprit mystique de l’Inde. Il en ressort poésie, force et magie.

Ce nouveau cycle, qui va du tome 6 au 9 (le 10 étant un album bonus), est un grand récit d’aventure, autant qu’un polar et un livre de découverte de la culture hindou. Son scénario s’adresse au plus grand nombre. Il est moins mystique que la série « Africa Dreams » et aussi plus sage même si la nudité se révèle élégamment ça et là.

Il s’agit d’abord d’une grande fresque romanesque, un appel à traverser ces lointains horizons. La mort et la pauvreté côtoient indifféremment les vies fastes et somptueuses. Ces contrastes de la culture indienne sont retranscrits avec finesse par les Charles, tant au niveau des planches que du récit lui-même.
L’histoire évite, d’ailleurs, les clichés et la facilité. Jusqu’à la fin du livre, elle apporte son lot de surprises, laissant croire un moment au lecteur qu’il devinera la conclusion pour mieux le défaire de ses certitudes ensuite.

Vous ne regretterez nullement ce périple au coeur de l’Inde britannique, il est magnifique !

Par Legoffe, le 8 janvier 2017

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