IMPOSTEURS (LES)
Acte I

Alors qu’Albert rentre chez lui, une femme, le prenant pour un autre, se méprend et l’emmène avec elle dans une soirée mondaine. Le jeu est amusant, et fait naître l’envie de continuer à profiter d’un univers inconnu mais prestigieux à Albert, le docker.
Durant une soirée il échange sa veste de travail contre la veste de costume d’un écrivain très connu. Il en profite pour rencontrer un barman également homme de lettres et même prix Nobel. L’imposture du barman est évidente aux yeux d’Albert qui se voit découvert, en même temps.
Il se rend compte alors que cette fausse identité n’est pas unique et que prendre la place d’un autre peut être difficile, pesante, amusante etc… Voilà qui va demander à Albert des efforts d’adaptation !

Par MARIE, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur IMPOSTEURS (LES) #1 – Acte I

Cailleaux est un auteur complet qui manie superbement la ligne claire. Il trace les formes sans chichis et le résultat est souvent un dessin sobre, précis, parfois décalé. Les corps sont sveltes et fuselés. Les décors sont élégants et raffinés. L’ensemble avec des couleurs en demi ton, pas ou très peu de couleurs vives et pourtant la lumière est très présente. Les rouges sont tannins, les jaunes sont ocres, tout est tamisé, feutré comme l’histoire qui semble chuchotée.
Il dégage de cet album un climat confortable dans lequel on se sent bien alors que pourtant, le sujet basé sur le mensonge pourrait mettre mal à l’aise. Mais non, c’est calme, lent et très bien raconté. Cailleaux est un auteur de grand talent mais beaucoup trop intimiste dans le milieu de la bande dessinée. Cette fois il est édité par Casterman alors espérons qu’il sera largement diffusé et mieux connu 😉
A découvrir absolument !

Par MARIE, le 18 avril 2003

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