IMMEUBLE D'EN FACE (L')
Tome 3

Claire n’a pas dormi chez elle, cette nuit, mais chez Maurice qu’elle a rencontré lors de la fête du Nouvel An. De quoi contrarier son petit ami, Louis, qui, avant de la retrouver après un silence radio trop long, aura eu bien des occasions de se faire du souci : dans les plans comme ça, on a toujours des copains manquant un peu de tact qui évoquent des choses qu’on n’a pas envie d’entendre ! Surtout que le Maurice, c’est un beau gosse…

Béatrice est tombée malade, et c’est auprès de Fabienne et Jacky qu’elle va trouver un peu de soutien. Chez eux deux, pourtant, c’est toujours aussi tendu. C’est pourquoi Fabienne a décidé qu’ils partiraient en cure pour se détendre, laissant leur chien Gipsy chez Claire et Louis.
 

Par sylvestre, le 24 mai 2010

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Notre avis sur IMMEUBLE D’EN FACE (L’) #3 – Tome 3

Plusieurs grands tableaux se superposent dans ce troisième et dernier volume de L’immeuble d’en face ; comme se superposent les étages dudit bâtiment dans lequel on retrouve les personnages qu’on y côtoie depuis maintenant plusieurs années. Il y a d’abord Claire et Louis, qui prennent beaucoup de place et autour de qui d’autres comme Marine ou Maurice viennent donner du relief à leur relation. Il y a Béatrice qui, démotivée, malade, morose, va retrouver grâce à ses enfants Rémi et Charline l’envie de danser. Et il y a Jacky et Fabienne, les plus âgés du lot, que l’on va suivre jusqu’en cure où quelques rayons positifs viendront irradier leur couple.

La vie continue, dans l’immeuble, avec ses hauts et ses bas, avec ces petits gestes entre amis et entre voisins, avec des moments de solitude et de colère, avec des moments festifs aussi.

Avec ce tome, la trilogie se termine ; au rythme qu’elle a toujours respecté. Et c’est avec un personnage qui va apporter un supplément d’âme au lieu qu’elle prend fin, laissant ses lecteurs pleins de souvenirs mais les laissant aussi avec ce petit pincement au cœur que l’on ressent lorsqu’on déménage d’un lieu où l’on a aimé rester.

Avec L’immeuble d’en face, Vanyda a su créer l’événement et faire connaître son style à cheval (de quatre ! 😉 entre manga et franco-belge. Avec L’immeuble d’en face, on l’a découverte, on a suivi la maîtrise de son trait dans le temps, et ce trait, qu’elle a eu l’occasion de mettre au service d’autres récits (aussi proches des personnages qui y apparaissent que l’est celui-là), donne forcément rendez-vous dans ses futures réalisations à ceux qui l’ont apprécié puis adopté.

Il fallait que Forrest coure. Il faut absolument que Vanyda continue de raconter et de dessiner des histoires !!!
 

Par Sylvestre, le 24 mai 2010

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