Ils s'aiment

Au moment de passer devant Monsieur le Maire, Delphine a décidé de se raviser à la grande surprise de tout le monde. François essaye de trouver les mots justes pour la faire fléchir.

Delphine a décroché son permis de conduire. François lui donne l’occasion de se tester sur sa BM. Son abnégation et sa patience vont être soumises à rude épreuve.

Pendant que François est à Stockholm dans les bras de Rebecca, Delphine reçoit en catimini Léonard. Un entretien au téléphone à demi-mots va les rapprocher.

Quand Delphine et François parlent de leurs parents respectifs, la discussion prend souvent une saveur très épicée.

Tel est le quotidien très animé de deux êtres qui savent implicitement démontrer que dans la vie de couple, il y a du bon et… du bon. Normal, puisqu’ils s’aiment !

Par phibes, le 16 octobre 2013

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Notre avis sur Ils s’aiment

C’est durant les années 1996/1997 que Michèle Laroque et Pierre Palmade ont interprété leur pièce de théâtre intitulée Ils s’aiment. Cette pièce qui a connu un réel succès, s’attachait à décrire les frasques quotidiennes d’un couple moderne.

En ce mois de septembre 2013, la collection Jungle remet au goût du jour cette comédie conjugale en éditant une bande dessinée inspirée de celle-ci. Pour l’occasion, deux artistes du 9ème art (Alan et Emilie Decrock) s’associent pour ainsi mettre en avant une sélection de sketches sous la coupelle de Pierre Palmade lui-même qui a assuré ce tri et retravaillé les gags.

Le résultat est nettement savoureux et permet de goûter à des tranches de vie cocasses, assurément peu éloignées d’une certaine réalité, nous faisant vivre les bons et mauvais côtés de la vie à deux. L’humour qu’on y décèle et qui se veut conforme à celui distillé par les comédiens dans leurs représentations théâtrales, met en évidence une relation intimiste nature, pleine de malice et assez rebondissante.

On ne pourra que regretter que la lecture de ces scénettes soit des plus rapides malgré un concept général assez étoffé et de fait, on en ressort un tantinet frustré. Afin de bien savourer en profondeur la relation animée entre Delphine et François, entre disputes, coups de gueule, dialogues de sourds, l’adjonction d’autres sketches (le spectacle d’origine en possède d’autres) aurait donné une saveur meilleure et surtout plus longue en bouche.

Côté mise en image, le travail d’Emilie Decrock se veut de très bonne facture. On pourra apprécier la modernité de son univers, le caractère stylisé de son trait et les sympathiques ambiances colorées, conforme à une représentation picturale qu’elle a déjà eu l’occasion de mettre en avant dans Street Girl (chez Soleil). Ses personnages (inspirés des comédiens) ont une bonhomie bien agréable, confortée par un physique et une expressivité adroitement mis en œuvre.

Un bon petit divertissement tout plein de bonnes intentions et d’amour distendu, inspiré de la pièce de théâtre à succès éponyme.

Par Phibes, le 16 octobre 2013

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