ILLIMITÉ
Connexion

Il s’appelle Sim et il a treize ans. Il possède un portable extraordinaire de dernière génération qui lui vaut bien des déboires. En effet, alors que cet ustensile hors norme peut permettre au jeune garçon de s’adapter à toute situation périlleuse, il a toutefois l’inconvénient d’animer une bande de sinistres personnages armés qui n’ont qu’un seul but : le rattraper pour lui faire passer, à coup sûr, un mauvais moment. Comment se fait-il que Sim soit en possession d’un téléphone aussi avant-gardiste et d’ailleurs, d’où sort-il, ce drôle d’appareil ? Telles sont les questions que l’ado est en droit de se poser et qui, à prime abord, n’obtiennent pas de réponses immédiates, pour la simple raison que ses souvenirs récents ont été effacés. Aurait-il été lobotomisé ?

 

Par phibes, le 2 octobre 2012

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Notre avis sur ILLIMITÉ #1 – Connexion

A l’origine d’un nombre conséquent d’aventures pour ado (Sam Catch, Dinosaur King…), Benjamin Ferré s’associe pour la circonstance avec Florent Bonnin (qui signe ici sa première histoire grand public) et confirme ses propensions à concocter des récits pour les plus jeunes lecteurs.

Avec Illimité, on pénètre dans le quotidien d’un jeune garçon promis à vivre d’intenses moments grâce à son téléphone portable. La thématique pourrait être considérée comme simpliste si l’ustensile incriminé n’était pas doté d’applications hors norme qui pouvaient, entre autre, faire sauter le gamin d’un immeuble ou d’un pont, ou encore le faire sortir d’un accident de la circulation sans égratignure. De fait, Benjamin Ferré se sert de ce fameux outil (devenu indispensable de nos jours) pour lorgner du côté d’un fantastique cocasse et créer une intrigue à sensations autour de Sim.

Fortement cadencés, les débuts de cette histoire laissent déjà planer une énigme séduisante que Sim et ses copains vont devoir dénouer. Pour cela, fort de leur amnésie passagère, ils seront mis en contact avec des militaires un tantinet délurés et des agents sinistres qui n’hésiteront pas à sortir les armes. Aussi, l’action a sa place, une action qui ne génèrera pas pour autant de violence mais plutôt une griserie enfantine. De même, on se plaira à goûter la fraîcheur des différentes transformations auxquelles sera soumis le fameux portable qui apporteront beaucoup de drôlerie.

De son côté, Afif Khalled confirme le trait net et précis employé précédemment dans des séries telles que Black Jack ou encore Les chroniques de Centrum. Il est vrai qu’ici, il intervient dans un domaine un peu plus puéril et, de fait, adapte son trait pour la circonstance. Malgré tout, le rendu est de qualité, remarquablement débordant de vitalité, de couleurs et sans aucun doute appréciable par les plus jeunes.

Un premier tome engageant qui donne envie de s’y connecter et également de posséder un tel appareil.

 

Par Phibes, le 2 octobre 2012

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