Une île lointaine

Bornéo, dans les années 1930. Le capitaine Julian Drake se rend chez un avocat armateur avec qui il a un contentieux. L’homme de loi n’a pas payé la seconde moitié de l’engagement du marin. En fait, il a engagé une partie de l’équipage pour saboter le navire, "l’étoile rouge". Drake est prêt à faire chanter l’avocat qui refuse et menace Drake. Mais les choses dérapent et le capitaine est obligé de fuir. Il se réfugie chez Madame Ching, avant d’embarquer sur une des jonques de Mister Wang. Malheureusement, il est dénoncé, puis arrêté par la police. Lors de son procès, il est condamné à dix ans de travaux forcés sur l’une des iles de l’amirauté. Deux mois après le procès, il embarque vers son bagne. En passant non loin de l’île aux larmes, il décide de s’évader. Mais se pourrait-il qu’il y soit vraiment seul ?

Par berthold, le 1 février 2019

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Notre avis sur Une île lointaine

Une île lointaine est le titre du nouvel album de Lele Vianello.

Une nouvelle fois, il nous propose une belle histoire d’aventure. L’intrigue est simple, classique dans l’ensemble et efficace. Nous sentons bien l’influence de son ami Hugo Pratt !
Dans cette aventure, Vianello nous raconte le récit de ce marin, le capitaine Drake, condamné à tort à dix ans de bagne, qui s’évade et se retrouve sur une île déserte. Enfin, peut être pas si déserte que cela…
Vianello installe un bon suspense, il parvient à rendre angoissante certaines parties du récit. Tout comme le héros, nous nous sentons observés, épiés. Le personnage est un digne héritier de Corto, Sven ou autre Tipperary O’Hara, il a du charisme et mériterait d’être retrouvé dans d’autres aventures.

Ceux qui connaissent l’oeuvre de Vianello savent qu’il a été formé par Hugo Pratt. L’influence du maestro est toujours là. Son noir et blanc nous rappele son style. Il y a de très belles scènes de mer ou nous croisons ces fameuses mouettes chères à Pratt. Du très bel ouvrage.

Ce récit mérite votre attention. Une bonne aventure au parfum à l’ancienne qui fait rêver et nous entraine dans son sillage. Vianello prouve une nouvelle fois qu’il est un auteur digne d’intérêt.

 

Par BERTHOLD, le 1 février 2019

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