IDOLE DANS LA BOMBE (L')
Première partie

Quel triste pays que cette Monoposie, un état totalitaire dirigé par un pauvre vieux président incontinent qui tient son monde d’une poigne de fer. En douce s’organise donc, logiquement, une résistance qui tente d’aider ceux qui le souhaitent à fuir vers l’étranger et notemment vers l’attirante Confédération des Etoiles.
Plusieurs intrigues se développent donc, que ce soit la belle chanteuse Tho-Radia qui ne peut plus rester dans ce pays despotique, que ce soit l’étrange Spongia qui décide de prendre la place du savant Barzavotzig et de partir lui aussi. Ou encore le commissaire Modra prit entre deux eaux.
Le monde est devenu fou, il est temps de partir…

Par fredgri, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur IDOLE DANS LA BOMBE (L’) # – Première partie

Je n’ai pas eu l’occasion de lire les trois fascicules prépubliés dans la collection 32 de Futuropolis (et commentés ici, ici et ), c’est pourquoi je me suis jeté sur ce premier volume de plus de 96 pages (il devrait y en avoir 4 comme ça en tout !).
C’est à la fois très dense et très enlevé, on a l’impression de lire une sorte de gros feuilleton bien rythmé, avec une intrigue riche et pleinde de rebondissement. D’autant que le propos très critique (et très actuel aussi) en parallèle ne fait que rajouter en profondeur à cette histoire passionnante. Pour tout vous dire je n’ai pas laché ce volumineux album du début à la fin.
Nous entrons donc dans un monde assez différent du notre tout en étant tellement semblable, une sorte de nouvelle vision de 1984, les gens se font avaler par cet état totalitaire et absurde, ils ne s’y reconnaissent plus et du coup se lancent dans la clandestinité. Bon, c’est un peu vite analysé, il n’en demeure pas moins que bien au delà de ce constat très dur et violent cette histoire d’espionnage, de fuite est très prenante, on se surprend à partir derrière ces personnages, à suivre telle ou telle intrigue et finalement  on relève le nez, la dernière page tournée pour attendre la suite… (dans un an normalement !)
Je ne connaissais pas le graphisme de Jérome Jouvray et sincèrement je me suis complètement laissé séduire par ce dessin très vif, entre crayonné et traité plus léger, une vraie découverte en tout cas !
A lire sans plus attendre.

Par FredGri, le 15 février 2007

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