IBICUS
Ibicus -2-

La révolution bat son plein et Siméon décide de fuir en emportant tout l’argent qu’il a gagné.
Direction la France et c’est ainsi que de médiocre comptable il devient un aristocrate et rencontre, grâce à cet apparat, les plus jolies femmes de la place. Sa route le conduit de tripot en château, à cheval ou à pied et selon les situations vers les uns ou les autres.
L’homme à la chance arrogante profite tant qu’il peut mais jusqu’où ira-t-il ?

Par MARIE, le 1 janvier 2001

Notre avis sur IBICUS #2 – Ibicus -2-

Avec Ibicus tome 2 de Rabaté qui, en se trompant sur le nom d’un auteur de roman, commet sans doute une erreur qui lui vaut beaucoup mieux que s’il avait réellement dégoté un pavé de Tolstoï Léon, la série s’installe.

Après le succès du premier tome il fallait poursuivre sans s’essouffler. C’est chose réussie, et l’aventure visant à tirer profit de tout ce qui peut l’être sur la route du héros ou plutôt de l’anti héros est mise en exergue au point de devenir insupportable. Le récit met un point d’honneur à titiller nos bonnes consciences et l’amoralité de l’histoire est poussée vers un certain paroxysme.
Le lavis prend plus d’envergure tout en conservant le côté évanescent du dessin. Le trait est plus net et l’encre moins diluée. La narration en chapitre est illustrée à l’ancienne avec des ex-libris au sens réel du terme, dessinés à chaque page de transition. Ce souci du détail est touchant et contrastant avec la dureté de l’histoire.
Difficile d’aimer un tel homme pourtant ce livre est assez fascinant. Je recommande donc de découvrir cette saga sur fond politico russe.
C’est étonnant, agaçant et impressionnant. Et tout fonctionne !

Par MARIE, le 31 mars 2005

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