I AM A HERO
Volume 1

A 35 ans, Hideo Suzuki est un mangaka mal dans sa peau. L’échec de sa première série l’a ramené à un rôle d’assistant. Il parle souvent seul et il est parfois victime d’hallucinations qui le poussent à la paranoïa. Il noie ses problèmes dans son travail tout en entretenant une relation avec Tekko, une femme qui semble le soutenir. Mais, paradoxe, elle ne cesse de parler de son ex, un mangaka qui, lui, réussit tout ce qu’il entreprend.

Autant d’éléments qui font que Hideo ne perçoit pas les étranges phénomènes qui commencent à poindre dans le pays. Mais, bientôt, ces drôles de faits divers laissent la place à bien pire. Le pays va basculer dans l’horreur. La faute à un virus ?

Par legoffe, le 21 avril 2012

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Notre avis sur I AM A HERO #1 – Volume 1

Pour son premier ouvrage, Kengo Hanazawa rend hommage, à sa façon, au livre Je suis une légende, qui a donné naissance – plus tard – au film dans lequel jouait Will Smith. Le seul titre du manga – I am a hero – est particulièrement clair de ce point de vue.

L’histoire de Hideo Suzuki débute pourtant très doucement. Rien, au départ, ne laisse à penser que le récit va, à un moment ou à un autre, basculer dans l’horreur.

Certes, le personnage principal est particulièrement bizarre. Il s’agit d’un mangaka un peu raté, doublé d’un paranoïaque. Pour ne rien arranger, il est parfois victime d’hallucinations. Voilà qui fait beaucoup pour le même homme ! Il a pourtant une petite amie et un minimum de vie sociale grâce, notamment, à son travail. En tout cas, pas de quoi survolter ou surprendre au fil des pages, en apparence.

Ce premier tome est vraiment une mise en place de l’histoire. Nous suivons Suzuki dans son quotidien et ses paranoïas. L’ambiance est assez étrange et un brin lancinante. Cela frôlerait presque la monotonie au départ, mais l’auteur glisse régulièrement des éléments mystérieux qui peuvent mettre la puce à l’oreille du lecteur. Du coup, on redouble d’attention au fur et à mesure que l’histoire avance, jusqu’à la scène finale où l’horrible vérité se fait jour. Et, croyez moi, elle fait froid dans le dos, aidée par le dessin de Hanazawa qui sait parfaitement dessiner l’horreur !

Soudain, vous êtes totalement réveillé. L’effet est d’une efficacité redoutable, l’auteur nous ayant jusque là plutôt maintenus dans la langueur. Autant dire que, si vous vous demandiez encore si le manga en valait la peine, vous allez maintenant avoir une sérieuse envie de lire la suite. Kana a d’ailleurs parfaitement compris la chose et a publié en même temps les tomes 1 et 2. Pour avoir déjà lu le second opus, je peux vous dire que vous n’éprouverez à aucun moment de l’ennui ! Mais ceci est une autre chronique, à laquelle je vais m’atteler… tout de suite.

Par Legoffe, le 21 avril 2012

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