HOUPPELAND
Tome 1

Houppeland est une république dirigée par un président qui a décrété que chaque jour devait être le jour de Noël, que chaque jour devait être synonyme de joie, de fête, de bonne humeur, et que chaque habitant ne devait vivre que dans le souci d’être heureux de réveillonner le soir venu.

Seulement, Noël, c’est comme les gros repas trop gras : point trop n’en faut ! Aussi, quand cette politique fondée sur un sentiment louable a viré à la dictature, quand les patrouilles de soldats (appelés "Joyeux Drilles") et autres hommes de lois ont fini par formater la liberté et par la changer en calvaire pour la population, quand le nombre des victimes du zèle présidentiel (ceux qui enfreignaient les lois de la bonne humeur et devenaient terroristes aux yeux de tout le monde) a commencé à devenir insupportable, des mouvements de résistance sont apparus…

A l’occasion d’un réveillon, René Poliveau a rencontré Arlette Champagne. Celle-ci fut arrêtée peu après, accusée de terrorisme. Poliveau a assisté à son procès, et le comportement rebelle de l’accusée lui a tant plu que son cœur a été conquis et qu’il a décidé, quitte a basculer lui aussi du côté des hors la loi, de la sortir du "Camp de bonne humeur" où elle avait été condamnée à purger une peine de vingt ans…
 

Par sylvestre, le 9 décembre 2009

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Notre avis sur HOUPPELAND #1 – Tome 1

A dictature absurde, rébellion loufoque ! Avec Houppeland, Didier Tronchet signe une histoire longue où l’humour qu’il a rôdé dans ses réalisations précédentes gagne une place de choix grâce à un excellent scénario parodiant en quelques sortes l’occupation de la France par les Nazis et les mouvements de Résistance qui s’y opposèrent.

Ses personnages aux allures de Raymond Calbuth et les ambiances renforcées par des mises en couleurs assez agressives achèvent de faire le reste : on accroche vraiment à cette histoire ubuesque de régime totalitaire et, bien que cette politique soit synonyme de souffrance pour la population, on réussit à en rire. En cela, Houppeland a quelque chose de l’excellent film La vie est belle de Roberto Benigni… Bon point !

L’humour est dans les mots, dans les situations. Et le suspense est fort tant on s’interroge sur ce qui pourrait faire évoluer la situation à la faveur de René et d’Arlette, sympathiques héros allant à contre-courant de leurs semblables, véritables moutons de Panurge, véritables "Malgré Eux" du régime de Houppeland.

Suite et fin du diptyque dans le tome suivant. A découvrir absolument !
 

Par Sylvestre, le 9 décembre 2009

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