HOT SPACE
Crash Program

Nohraïa est une jeune pilote tout juste affectée sur une base spatiale proche d’Aoba, une planète reculée et aride sans intérêt stratégique. Mais Aoba cache une ressource qui pourrait d’ailleurs modifier  la nature même de l’humanité. C’est pour cela que la République Terrienne veut absolument acquérir la planète. En haut lieu, on provoque alors un incident diplomatique, et un vaisseau terrien doit être abattu au dessus d’Aoba. Cet incident provoque ainsi une invasion terrienne qui leur permet d’annexer Aoba sans problème.
Le choix du pilote a sacrifier est déjà tout choisi, Noharaïa, qui vient de passer trois semaines en prison pour avoir passé à tabac trois officiers qui voulaient la violer. Et c’est elle qui est bien sur condamnée, faute de témoins et de preuves. Le jour de sa première mission au dessus d’Aoba, son vaisseau est touché, mais elle arrive à le poser. Les tueurs ne connaissent pas Nohraïa, elle n’est pas du genre à se laisser faire sans riposter…

Par berthold, le 27 mai 2019

Publicité

Toute la BD, que de la BD !

Notre avis sur HOT SPACE #1 – Crash Program

Hot Space est une série prévue en trois tomes, écrite et dessinée par Le Pixx, et mis en couleurs par Véra Daviet.

Ce premier tome permet surtout de faire connaissance avec les personnages principaux, les lieux de l’intrigue et l’atmosphère de ce récit de science-fiction.
Le Pixx surprend avec ce premier album. Son travail est bien plus que correct, il y a de bonnes idées et des passages qui, par moment, nous plongent dans l’ambiance et font monter l’adrénaline.
Le Pixx met surtout en avant trois femmes qui ont du caractère et qui ne sont pas du genre à se laisser faire sans combattre. D’ailleurs, Nohraïa en subit les consequences.
L’univers crée par Le Pixx est très réussi. Il donne la sensation de lire une très bonne histoire, période Métal Hurlant.

Son trait reste efficace, il n’en fait pas trop, il n’en rajoute pas dans les effets et va à l’essentiel. C’est là aussi que réside sa force. Ses planches sont très bien construites, la mise en scène et le rythme surprennent.
Quand à Véra Daviet, elle commence à vraiment se faire un nom dans le milieu. C’est une nouvelle fois du beau boulot.

Une bonne surprise qui donne envie de découvrir la suite !

 

Par BERTHOLD, le 27 mai 2019

Publicité