HOMME QUI REFUSAIT DE MOURIR (L')
L'homme qui refusait de mourir

Max ne sait plus où il en est. Sa mémoire lui joue des tours, c’est sûr. Il est bien incapable de savoir quel rôle il a pu jouer dans ces événements qui ont tourné au drame. Qui est-il par rapport à ce collègue qu’il retrouve assassiné dans une décharge? Son absence prolongée au travail confirme-t-elle qu’il pourrait être du côté des coupables?
Bien des mystères hantent son crâne et retrouver le fil de son passé, même le plus récent, s’avère indispensable pour répondre à toutes ces questions et y voir plus clair. Rien ne semble bien normal autour de lui, mais c’est finalement sans en être trop surpris qu’il sait bien, au fond de lui-même, qu’il est le premier à ne pas être tout à fait normal : ce besoin qu’il a de boire du sang pour se ré-énergiser…
Ces balles de revolver qui le traversent mais ne l’affectent pas…

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

Notre avis sur HOMME QUI REFUSAIT DE MOURIR (L’) #1 – L’homme qui refusait de mourir

Ce tome 1 est le premier de ce qui est annoncé comme une trilogie. Aux crayons : François Mougne que l’on connait pour n’avoir dessiné qu’avec Isabelle Plongeon sur les séries "Léa" et "Darkan" (actuellement un seul titre disponible pour chacune) et enfin celle-ci : "L’homme qui refusait de mourir". Isabelle Plongeon a par ailleurs co-signé entre autres "Les ailes du Phaëton" ou "Les seigneurs d’Agartha".

L’histoire qui nous est racontée ici est bien mise en place : elle ne tourne pas autour du pot pour présenter les personnages, les situations, les anormalités. Elle va à l’essentiel et insuffle ainsi un rythme qui fait qu’on lit cette histoire aussi fluidement qu’on prendrait plaisir à "boire" une série télé originale. Côté dessin, Mougne nous sert un dessin réaliste épuré, comparable en certains points à ceux des séries "Judith" ou "Sam Lawry" de la même collection Grand Angle.

Les couleurs ne sont pas laides non plus, et pourtant, tous ces éléments mis les uns avec les autres ne réussissent pas à convaincre complètement. Pas encore, du moins, et c’est pour cela que le tome 2 de "L’homme qui refusait de mourir" portera la responsabilité de faire évoluer la curiosité qui a été suscitée par cette première partie ou au contraire de faire que le lecteur se désintéressera finalement d’un scénario plein de promesses qui pourrait s’orienter sur le terrain de situations trop peu originales ou trop complexes (le thème du vampirisme d’une part, ou encore les rebonds scénaristiques trop faciles dès lors qu’est abordé le thème des pertes de la mémoire, avec leur lot de surprises possibles qui font que le lecteur peut vite être baladé sur des tomes et des tomes. Rappelez-vous, XIII !!!)

Enfin, autre petit détail négatif : j’ai trouvé que les textes n’étaient pas toujours bien calibrés et se retrouvaient parfois dans des bulles surdimensionnées. Ce n’est pas bien grave, me direz-vous; n’empêche qu’une bulle trop grande sans raison de l’être, c’est autant de surface dessinée perdue… Je ne mettrai finalement pas de mauvaise note à cette BD, mais il est clair que la suite devra consolider le tout pour que la trilogie soit viable. D’autant plus que Bamboo parle de cette trilogie comme d’un "Cycle 1" !

Par Sylvestre, le 10 août 2005

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