HOMME DE L'ANNEE (L')
1894 - L'homme à l'origine de l'affaire Dreyfus

Comte, zouave, officier d’artillerie, investisseur malheureux et joueur pas si chanceux que ça, le dénommé Ferdinand Walsin Esterhazy est un personnage bien connu du "tout-Paris" de la IIIème République. Mais sa vie dissolue, ses dettes de jeu vont le contraindre à travailler comme espion pour l’ennemi : l’Allemagne. En cette année 1894, il a pris contact avec Maximilien Von Schwartzkoppen, l’attaché militaire d ‘Allemagne. Il lui confie une copie du manuel de tir de l’artillerie de campagne française où est noté quelque chose concernant le train hydraulique du canon de 120 !

 

Par berthold, le 5 septembre 2014

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Notre avis sur HOMME DE L’ANNEE (L’) #7 – 1894 – L’homme à l’origine de l’affaire Dreyfus

L’année 1894 et l’Affaire Dreyfus sont le sujet de ce nouveau tome de la série L’Homme de l’année.

Cette fois-ci, ce sont Fred Duval et Florent Calvez qui nous racontent l’histoire de Ferdinand Walsin Esterhazy, l’homme qui est donc a l’origine de l’affaire Dreyfus.

Fred Duval m’a surpris dans sa façon de raconter cette histoire. Je m’attendais à un scénario plus habituel, plus classique. Mais il arrive à changer la donne en racontant cela d’une façon assez particulière.
En effet, il place en avant l’Histoire, je veux dire le contexte historique, et les affres du sieur Esterhazy. Petit à petit, on se rend compte que cet être assez vil, passionné de jeu, trompant sa famille, va, pour trouver beaucoup d’argent et pour payer ses dettes, devoir trahir son pays. Enfin, trahir, c’est vite dit. Car comme nous allons l’apprendre, il a une passion aussi pour l’Allemagne. On voit vite aussi que les juifs le dérangent. Beaucoup de petits élements qui, bout à bout, arrivent à nous faire comprendre comment cet homme conduit Dreyfus vers son triste destin.
Duval nous captive par sa façon de mettre en scène ce drame historique. Il y a de très bonnes idées narratives dans ce texte. Il faut bien suivre aussi cette histoire, car nous croisons de nombreux personnages secondaires qui jouent un rôle important dans ce drame.

C’est avec plaisir que l’on retrouve le trait personnel, unique et inspiré de Florent Calvez. Son style convient sans problème à ce genre de récit. Sa façon de représenter les personnages, de les camper, fait que nous adhérons de suite à son travail. Il fait un très beau travail de reconstitution.
Mention spéciale aussi à la façon de résumer les évenements façon jeu de l’oie. Cela fonctionne très bien.

Un tome de la série L’Homme de l’année fort different des premiers opus, mais qui n’en pas moins tout aussi passionnant !
Une étude passionnante de l’affaire Dreyfus.

 

Par BERTHOLD, le 5 septembre 2014

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