HOMME DE L'ANNEE (L')
1886 - La muse qui inspira la Statue de la Liberté

1875. L’atelier de Bartholdi, rue Vavin à Paris. Le sculpteur travaille sur le projet de sa vie, sa "Grande Oeuvre" : une statue de la Liberté, destinée aux Etats-Unis. Mais quelque chose le tracasse, quelque chose l’empêche de finaliser son oeuvre : il lui manque le visage. Plusieurs modèles ont posé, mais il n’a pas su trouver le bon. Jusqu’au jour où il est prêt à tout abandonner, une femme se présente à lui…

Par berthold, le 9 février 2016

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Notre avis sur HOMME DE L’ANNEE (L’) #11 – 1886 – La muse qui inspira la Statue de la Liberté

C’est une femme qui est mise à l’honneur de ce tome 11. Céka nous raconte qui a inspiré le visage de la fameuse Dame de la Liberté et qui semble avoir ainsi obsédé le sculpteur Bartholdi.

Ce qui est fort dans cet album, c’est que Céka nous captive avec une histoire, qui, d’entrée, semblait mal partie. Et oui, qui s’intéresse à la femme qui a inspiré le visage de la fameuse Statue de la Liberté ? Et pourtant, le scénariste nous passionne pour l’obsession de Bartholdi à terminer son oeuvre et, finalement, de connaître le prénom de l’heureuse élue. Des femmes, nous allons en croiser quelques unes dans ces pages. Vous verrez même la mère autoritaire du sculpteur. Une femme si autoritaire que, alors que Bartholdi a 40 ans, elle arrive encore à lui gâcher son existence.
Céka nous fait aussi croiser quelques personnalités importantes de l’époque, comme certains peintres impressionnistes ou encore Victor Hugo. Ce qui fait que cette bande dessinée atteint son but : nous distraire et nous instruire aussi.

De plus, le tandem Andronik et Mavric nous offe un superbe travail graphique, embelli par les couleurs somptueuses de Thorn. Les deux dessinateurs donnent le bon rythme à ce genre de récit et nous captivent par leur performance. Leur reproduction de cette époque est très crédible.

Un tome 11 de la série L’Homme de l’année, qui, sans être la grande bande dessinée de l’année, arrive à être une très bonne lecture que l’amateur ne regrettera pas.

Par BERTHOLD, le 9 février 2016

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