HOMME DE L'ANNEE (L')
1440 : L'homme qui arrêta Barbe Bleue

Entre 1432 et 1440, dans les régions d’Anjou, du Poitou et de Bretagne, des familles pleurent leurs enfants qui ont mystérieusement disparu. Personne n’a jamais pu voir ou comprendre ce qu’ils sont devenus, les corps n’ont jamais été retrouvés. Sont ils toujours vivants ?
L’êveque de Nantes, Jean de Malestroit, requiert l’aide du Chevalier Gwen de l’Hopital, dont le surnom n’est autre que le Dogue de Lusignan, depuis ses actions à Chypre menées contre les infidèles. Au cours de sa mission, le Chevalier fait connaissance avec le baron de Retz, Gilles de Rais, ancien compagnon d’armes de Jeanne d’Arc et d’une mysterieuse femme, dont le visage est caché par un voile…

Par berthold, le 17 avril 2019

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Notre avis sur HOMME DE L’ANNEE (L’) #15 – 1440 : L’homme qui arrêta Barbe Bleue

Ne vous fiez pas au titre de ce nouveau tome. Ce n’est pas un conte de fée que Pécau nous raconte ici. Au contraire, il nous propose l’histoire de ce Chevalier de l’Hopital qui mit fin aux agissements d’un tueur d’enfants…

Outre l’enquête de ce Chevalier Gwen, un homme qui a connu bien des batailles et qui semble aussi être protégé par l’Inquisition et le Pape, nous découvrons celle de ce guerrier, qui accompagna Jeanne d’Arc dans sa quête et qui semble agir à sa guise sur ses terres, le baron de Retz, alias Gilles de Rais.

Pécau fait ressortir une atmosphère particulière dans cette intrigue. Il y a quelque chose de malsain qui rôde autour du baron, même son comportement est étrange, il n’a peur de rien, il ose même entrer dans des lieux saints et perturber, s’il le faut, une messe. Pourtant, il aime écouter les Choeurs d’enfants dans ces mêmes églises. Alors, quel secret cache t’il pour agir ainsi ? C’est ce que nous apprenons au fur et à mesure de cette lecture, au côté du Dogue de Lusignan qui n’est pas au bout de ses surprises, qui ne s’attendait pas à se retrouver dans une telle situation. C’est sur qu’à cette époque, avec l’église qui dirigeait un peu tout, plus rien ne peut étonner. Et puis, il y a cette Dame Perrine, que Gwen croise dans la château du baron de Retz. Le mystère plane jusqu’au bout.
Pécau écrit une intrigue qui tient la route jusqu’au bout et nous prend aux tripes et nous donne envie d’en savoir plus.

Le dessin de Farkas est excellent. Il fait revivre cette période médiéval avec un rare talent. Ses deux personnages principaux, que ce soit Gwen ou Gilles de Rais gagnent en charisme, ils sont excellents. Il fait sortir le côté sympathique de De Rais, maléfique, bon vivant et tueur sans pitié.
L’atmosphère de ce récit est amplifiée par les couleurs de Jean-Paul Fernandez.

Une très bonne lecture que je vous invite à découvrir.

 

Par BERTHOLD, le 17 avril 2019

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