HOMICIDE, UNE ANNÉE DANS LES RUES DE BALTIMORE
Tome 2 : 4 février- 10 février 1988

Jeudi 4 février 1988. Le policier Tom Pelligrini est le premier a être arrivé sur la scène de crime. Une jeune fille a été assassinée, après avoir été agressé sexuellement. Elle se nommait Latonya Kim Wallace.
Et du coup, Pellegrini est le détective de cette affaire. Il sait que cela na va pas être facile comme enquête, surtout que ce sont les premiers jours qui sont primordiaux avant que des indices majeurs disparaissent. Mais l’affaire s’avère plus difficile que prévu. Et il ne sait pas que cela risque fort de l’obséder quelques mois…

Par berthold, le 20 février 2017

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Notre avis sur HOMICIDE, UNE ANNÉE DANS LES RUES DE BALTIMORE #2 – Tome 2 : 4 février- 10 février 1988

Homicide : Une année dans les rues de Baltimore est adapté de l’oeuvre de David Simon, d’après son récit-documentaire Baltimore : A Year on the Killing streets, par Philippe Squarzoni.

J’aime bien les séries policières comme New York 1911, New York Unité Spéciale ou encore Chicago P.D. où nous suivons une équipe de flics menant leur enquête dans les rues, depuis leur bureau et faisant face aux divers problèmes qui se posent à eux.
Avec Baltimore, Squarzoni, en adaptant David Simon, nous fait découvrir pendant un an le quotidien de cette brigade criminelle. Et c’est assez surprenant comme traitement, déjà.
Le style choisi par l’auteur est étonnant. Je parle du graphisme bien sur. Le trait peut nous paraitre laid, pas rythmé, alors qu’au contraire, il est assez rythmé et efficace. Cela donne un vrai côté réaliste à l’histoire, un côté documentaire aussi. 
Et puis, quand nous regardons certaines cases, nous avons vraiment l’impression d’avoir des photos des quartiers de Baltimore. A croire que Squarzoni n’est pas juste un journaliste arpentant les rues de Baltimore avec la police, il sait aussi rajouter des scènes, des images chocs quand il le faut. Ses personnages sont vivants. Nous sentons bien leur ressentiments par leur posture ou par certaines expressions du visages. Squarzoni sait aussi rendre crédible les scènes d’interventions, de fouilles ou d’interrogatoires.

L’intrigue de ce tome est bien construite, bien écrite. C’est du bon récit policier, tout en étant un documentaire bien monté. Nous suivons divers enquêteurs et policiers sur diverses affaires. Mais c’est surtout celle du meurtre de la jeune fille qui nous interesse et comme les policiers chargés de l’affaire, surtout Pellegrini, on risque aussi d’être obsédé par le résultat de l’enquête.

Squarzoni signe une belle adaptation. Une affaire à suivre sans hésiter un instant.

 

Par BERTHOLD, le 20 février 2017

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