HOLMES
Le frère ainé

Miss Bannister continue de raconter à Watson et sa femme l’histoire des Holmes, et plus particulièrement les liens qui ont très vite rapprochées Violet et les théories de Marx ! Nous découvrons aussi que le jeune Mycroft, déjà doté d’une intelligence hors du commun, se fait rapidement embrigader par sa mère qui prépare un plan de plus grande envergure, un plan qui s’inscrit dans le temps et dont le jeune Sherlock va refuser de faire partie…

Par fredgri, le 23 août 2019

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Notre avis sur HOLMES #5 – Le frère ainé

Sur les traces de la famille Holmes, les diverses pistes qui s’ouvrent à Watson et sa femme nous entraînent cette fois vers Mycroft, tout d’abord enfant, puis ado et enfin jeune adulte, tandis que l’influence de sa mère Violet et de ses idées progressistes le font glisser dans une sorte de conspiration anarchiste !

Ce nouvel éclairage nous permet de revisiter le portrait de Sherlock et de l’univers qui l’entoure, tout en comprenant mieux ce qui le constitue. De ce point de vue, Luc Brunschwig fait un travail absolument époustouflant de justesse, en caractérisant avec précision les différents intervenants, tout en respectant le matériel original !
Et je dois bien dire que le scénario est fascinant, on suit cette surprenante intrigue en découvrant sans cesse de nouveaux éléments, alors que tout est là principalement pour pousser le lecteur à mieux comprendre les Holmes et les liens qui vont rythmer les aventures du célèbre détective !

Mais ce qui m’a réellement le plus intéressé dans cet album c’est cette façon de construire une sorte de canevas extrêmement cohérent, où tout semble logiquement emboité, comme pour nous révéler une sorte de second degré de lecture, plus subtil, plus éloigné des archétypes. Ainsi, les uns et les autres gagnent en profondeur, avec un background vraiment creusé et fascinant !
En contre partie, Watson reste peut-être le seul en retrait, fidèle à son image de personnage secondaire, véritable vecteur pour amener tous les éléments à se rejoindre !

Et même si les albums paraissent à des intervalles somme toute assez éloignés, cette série continue de nous interpeler par son audace et sa pertinence !

Il faut rajouter aussi que Cecil livre une prestation graphique éblouissante ! Ses différentes atmosphères transcendent littéralement le récit, le soin porté aux décors, aux vêtements, à la mise en scène ou aux cadrages démontrent combien l’artiste est au sommet de son art, surtout avec son traitement couleur, au lavis monochrome… Sublime, du début à la fin !

Holmes n’a donc pas fini de nous surprendre et on a déjà hâte de lire la suite de ce troublant portrait !

Vivement recommandé !

Par FredGri, le 23 août 2019

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