HOLMES
Episode 1/9

Le célèbre détective Sherlock Holmes disparaît en haut des chutes de Reichenbach. Avec lui disparaît le plus grand cerveau criminel de tous les temps et son pire ennemi par la même occasion, le professeur Moriarty.
Peu après la mort du détective, son domicile de Baker Street est cambriolé, du moins c’est ce que l’on croit. Le docteur Watson voulant essayer de comprendre la raison de ce cambriolage, se lance dans une enquête qui risque d’ébranler ses certitudes concernant son ami disparu.

Par eric, le 1 janvier 2001

Publicité

Toute la BD, que de la BD !

3 avis sur HOLMES #1 – Episode 1/9

j’attendais avec impatience ce tome 1 de HOLMES, la nouvelle série de Luc Brunschwig et Cécil.
Je l’attendais parce que c’était un nouveau titre de la collection "32" (collection que j’apprécie beaucoup) et que cette série s’intéressait à un de splus fameux personnages d ela littérature : Sherlock Holmes.
Ici, ce sera plutôt la famille Holmes que les auteurs vont nous faire découvrir : le père, le frère, Mycroft. C’est le non fameux docteru Watson qui va mener l’enquête.
Déjà, Brunschwig et Cécil nous donne un profil différent de celui que le cinéma ou la bnde dessinéeçà donner du docteur Watson. Une vision plus proche de celle de l’oeuvre de Conan Doyle. D’ailleurs, un détail amusant, on croise celui-ci à un moment dans les pages.
L’intrigue débute donc après la mort de Holmes aux chutes de Reichenbach en 1891.
L’enquête de Watson à la suite du cambriolage du 221 bis, Baker street va nous faire découvrir un autre Holmes. Et pour cela, e tne pas trop en dire, je vous laisse lire ce tome 1.
Cécil m’a surpris aussi au dessin. Je m’attendais à ce qu’il illustre les planches de la même façon que le Réseau Bombyce . Que non, son style, ici, est bien plus intéressant, beaucoup plus réussi et superbement mis en couleur avec ce bleu. Des palnches de toutes beautés.
Et pour vous faire une autre idée d ece travail, essayez de vous procurer le sublime Making-of.
Un numéro à ne vraiment pas rater.

Par BERTHOLD, le 6 décembre 2006

Retrouver Brunschwig et Cécil sur une même histoire m’a vraiment intrigué, non seulement parce que j’apprécie ces deux auteurs mais ensuite parce que leur deux univers, même si variés, sont vraiment différents. Ici, nous suivons ces personnages ultra connus dans une aventure qui, même si elle garde le ton et le style de l’original, se permet le luxe de complètement revisiter (on est en plein révisionnisme) un mythe de la littérature populaire ! Après tout tant de choses ont été racontées sur ce détective, tant de scénarios alternatifs que Sherlock Holmes a très vite dépassé le simple cadre des livres de Conan Doyle, il est devenu un sujet d’inspiration avant tout !
Dans cette série en devenir (y aura-t-il même une suite en format souple?) les auteurs tentent d’explorer un angle résolument réaliste, on découvre un frère aux ambitions ambigues, un adversaire-victime, le tout bien enveloppé dans un voile énigmatique, on n’a pas tout les éléments, une autre histoire se déroule dans l’ombre des pages que l’on feuillette.
Brunschwig livre là un scénario vraiment palpitant, tout en finesse, en donnant beaucoup de place aux personnages, à leur interaction, à leur façon de penser. ce scénariste est vraiment l’une des grandes plumes du paysage BD actuel, Futuropolis lui donnant l’occasion de revenir avec des albums très forts et remarquables ! Son association avec le très doué Cecil risque d’en étonner plus d’un, soyez en sur !
Quant au dessinateur, quelle claque, son travail graphique est magnifique, très expressif, il a une façon de nourrir ses cases en clair-obscure très doux, effet renforcé par une bichromie pleine de sensibilité, que nous entrons dans cette histoire tranquillement, complètement happé par cette ambiance qui sonne plus vrai et authentique que l’original .
Alors quel est l’avenir d’Holmes ? Aurons nous l’occasion de lire la suite en fascicule ou en album ? Mais en tout cas, une chose est sure, je serais là pour dévorer la suite !

Par FredGri, le 1 décembre 2006

Cette nouvelle série de la collection 32 pourrait être perçue comme la transition imaginaire entre Son dernier coup d’archet et la résurrection de Sherlock Holmes. Pourtant il n’en est rien. Cette nouvelle série permet au travers du regard du docteur Watson de découvrir le secret qui entoure ce formidable détective. A la lecture de ce premier opus le lecteur est fortement troublé. A chaque moment on essaye de faire le lien entre l’histoire imaginée par Luc Brunschwig et celle de Sir Arthur Conan Doyle. Bien que cela soit une fiction, on peut comprendre le désarroi de Watson, pour qui la réalité et l’imaginaire s’entrecoupent. Au final comme lui, on ne sait plus qui est réellement Sherlock Holmes. Et c’est justement ce que va tenter de nous apprendre cette série.
Le récit de cette quête est servi par un graphisme très épuré auquel s’ajoute un noir et blanc des plus esthétiques. Cela peut donner un aspect froid par moment, mais les jeux d’ombres que cette mise en couleur provoque, donnent un effet dramatique réussi.
Ainsi, malgré l’arrêt annoncé de la collection 32, celle-ci continue de nous surprendre avec ces histoires addictives. Et Holmes ne déroge pas à la règle. Même si le format souple n’est pas mon support préféré, il serait dommage de bouder le plaisir de lire une histoire comme ce récit innovant sur Sherlock Holmes.

Par Eric, le 22 novembre 2006

Publicité