HOLLYWOOD
L'ange gardien

En 1903, à Hollywoodland, Janet et ses deux compères Max Lester et Tom Mix poursuivent le tournage de leur dernier western tout en évitant au maximum de déranger les gens du coin. Ayant décidé de créer leur propre studio cinématographique dans ce lieu grandiose qui les inspire, ils ont pris en location un ancien saloon désaffecté qu’ils se doivent de rénover. Fort de cette installation, ils se doivent d’aller au plus vite pour gagner l’intérêt du public et lutter ainsi contre la concurrence d’autres studios indépendants fuyant également la pesante mainmise du producteur Thomas Edison.

En 1924, au studio C.L.M, le souvenir de Janet reste très présent dans l’esprit de Jane, sa fille, de Max et de Tom. En plein tournage, l’inquiétude subsiste quant à l’aboutissement de la dernière production. En effet, l’acteur principal Reid Wallace n’est pas au mieux de sa forme et décède à la suite de l’absorption de drogue. Une nouvelle crise ébranle le studio C.L.M. à laquelle Jane ne semble pas être étrangère. Mais quel jeu dangereux joue-t-elle ?

Par phibes, le 7 juillet 2013

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Notre avis sur HOLLYWOOD #3 – L’ange gardien

Utilisant comme toile de fond les balbutiements de la légendaire mégapole du cinéma, Jack Manini revient une dernière fois dans cette saga pour nous donner les conclusions de son sympathique thriller. Pour cela, il remet en scène les personnages que sont Janet, Tom Mix, Max Lester et la jeune Jane pour un final qui se doit de répondre aux nombreuses questions laissées en suspens. Comment Janet, la fille même de Martha Cannary Jane dite Calamity Jane, est morte ? Quelles sont les prétentions réelles de l’inventeur du cinéma, Thomas Edison ? Et enfin, quel est le rôle de Jane dans le devenir des studios C.L.M. ?

Comme il se doit, ce volume apporte toute la lumière sur cette intrigue au travers de deux époques parallèles habilement juxtaposées, début 1900 et 1924. Grâce à cet alternat, l’on découvrira les tenants et les aboutissants du drame auquel les studios C.L.M. ont été confrontés. Par ce biais, seront dénoncées les terribles circonvolutions d’une manipulation douloureuse et assurément bien composée par un scénariste on ne peut plus documenté. Janet, dans son aura permanente, et Jane sont les deux protagonistes féminins qui portent une fois de plus haut et fort l’aventure dont les accents tragiques et les rebondissements nous offrent l’occasion d’avoir une vision bien inspirée et surtout moins rutilante des coulisses de l’industrie du cinéma de l’époque.

Marc Malès signe ici une fin d’épopée graphiquement bien menée. Ce dernier se veut toujours aussi adroit dans l’art de camper des récits historiques. A ce titre, le travail sur les décors est d’une grande beauté, beauté qui sera à partager avec la physionomie d’antan des personnages, dans un encrage soutenu toujours aussi bien maîtrisé.

Une fin d’histoire réussie, à la fois captivante et pleine d’émotions, en quelque sorte digne d’un bon film !

Par Phibes, le 7 juillet 2013

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