HOKUTO NO KEN
Fist of the North Star

 
Pour que la mort de son frère Kou ne soit pas vaine, Mamiya a décidé de continuer le combat et harangue les gens de son village afin de les monter contre le gang des Crocs qui sévit toujours dans la région avec autant de barbarie.

Kenshiro, Rei et Mamiya vont aller au devant d’eux mais à leur grande surprise, la première rencontre qu’ils feront sera celle avec Aïli, la sœur de Rei qui avait disparu.

Mais les Crocs ne sont pas loin et Aïli, après avoir été enlevée par un homme qui porte, comme Kenshiro, sept cicatrices sur le torse, est leur prisonnière. Afin de la sortir de leurs griffes, Kenshiro et Rei vont devoir se prêter à un exercice imposé par leurs adversaires par chantage : se battre à mort l’un contre l’autre.

Pendant ce temps, l’homme aux sept cicatrices, un colosse, sème la terreur dans le secteur. Kenshiro sait qui il est…
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur HOKUTO NO KEN #4 – Fist of the North Star

 
Depuis trois tomes et dans ce quatrième encore, le héros Kenshiro s’est fait des amis, et des ennemis aussi, toujours plus impressionnants les uns que les autres. Depuis tout ce temps, il est un solide garçon qui aura connu bien des réussites, et pas des plus faciles à obtenir. Il s’est montré un héros au triomphe humble mais restant toujours alerte, poings et dents serrés, joues crispées et sourcils froncés…

Seulement, voilà… Voilà la réponse qu’on attendait lorsqu’on observait que Kenshiro paraissait invincible, laissant penser que tout serait toujours facile pour lui. Et cette réponse, c’est bien entendu l’entrée en scène, en fin de volume, d’un nouvel adversaire de taille ; et pour cause puisque c’est un colosse ayant reçu le même enseignement que lui, le Hokuto Shinken (et allant jusqu’à présenter les mêmes stigmates, ce qui a lui a valu d’être pris pour le bon Kenshiro alors que lui semble animé par des volontés moins charitables…)

Voilà qui est très classique en manga, passer des niveaux de difficultés comme dans n’importe quel jeu vidéo… Voilà qui est classique, oui, mais qui est terriblement efficace, aussi : la formule continue de faire ses preuves, retenant le lecteur qui pourrait vouloir s’éloigner en lui en promettant toujours plus ! Et vous savez ce que c’est. On a beau se dire qu’on a tout vu, on n’en reste pas moins curieux de ce qui va suivre quand même !

Le dessin très noirci dans toutes les surfaces d’ombres et de plis mais cependant très fin n’est pas là pour nuire à ce petit parfum de revenez-y. En quelques tomes, on s’est bien habitué à ces visages et à ces corps aux silhouettes si spécifiques. Et on se sent prêt à affronter la suite, qui s’annonce pêchue !
 

Par Sylvestre, le 8 octobre 2008

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