HISTOIRE SECRETE (L')
Le Graal de Montsegur

C’est vers la fin du XIIème siècle que nous retrouvons les archontes. Reka devient cardinal auprès du Pape et aide ainsi à la propagation du Christianisme : La sainte inquisition est alors fondée afin de retrouver l’ivoire perdu de Dyo, devenu entre-temps son ange de la mort personnel, l’ivoire de la coupe ou autrement appelé : Le Graal !
Aker, consciente de la terrible menace que représente désormais sa soeur, choisit de s’allier quant à elle avec le grand ennemi de la chrétienté romaine, le Saint Empire Romain Germanique de la famille Hohenstaufen.
Erlin réapparait, lui qui était resté à l’écart de ses frères et soeurs, vivant à la manière d’un ermite…
Ce que les archontes ne savent pas, c’est qu’un nouveau protagoniste pourrait bien perturber toutes leurs projections du futur…

Par Matt, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur HISTOIRE SECRETE (L’) #3 – Le Graal de Montsegur

Voici donc le Tome 3 de l’Histoire Secrète, série faisant partie de l’univers "Arcane" et ayant le but ambitieux de réexpliquer les principaux faits de l’histoire grâce aux Archontes et aux pouvoirs contenus dans les mystérieux ivoires.
Nous avons réalisé un bond d’un siècle dans le temps entre le précédent tome, mais nous avons subi de plein fouet également un changement de dessinateur, et j’avoue que cela n’est pas plus mal. 

Premier point observable, une couverture bien réalisée avec un fond bleu, ce qui diffère des couvertures des deux premiers tomes. Le vernis sélectif est un vrai bonus que le lecteur saura apprécier à sa juste valeur.
Les deux premiers tomes dessinés par Igor Kordey laissaient vraiment à désirer à mon sens : dessins peu clairs, scènes parfois bâclées, personnages trop peu détaillés… Le lecteur ne s’y retrouvait pas, c’est le moins que l’on puisse dire.
Bref avec ce nouveau dessinateur, ce sont des dessins beaucoup plus "léchés" que vous allez pouvoir contempler, ce qui aide (si si, je vous l’assure!) beaucoup pour la lecture. 
On regrettera juste l’incursion incompréhensible d’un passage dessiné par un autre dessinateur, peut-être pour respecter les délais. Bien vu comme stratégie, mais au final le passage me dérange, car il jure totalement avec le style de Sudzuka… 

Bon, passons à l’histoire. Nous subissons un bond spatio-temporel d’un siècle pour se retrouver en plein conflit entre l’empire romain germanique et l’empire de Rome. 
Encore une fois les différents archontes choisissent différentes voies, parfois opposées. Dyo est à la botte de sa sœur Reka, elle même devenue Cardinale de la Sainte Eglise de Rome, Aker se retrouve donc opposée à sa sœur puisqu’elle choisit d’appuyer la famille Hohenstaufen et l’empire germanique. Erlin lui ne prend le parti de personne, mais l’on devine aisément que son retrait faces aux divers évènements ne devrait pas durer extrêmement longtemps…
Bon, c’est bien gentil tout ça mais Erlin n’était-il pas porté disparu depuis le deuxième tome? Comment Dyo est-il entré au service de sa soeur? Autant de questions sans réponses que nous devons au manque d’un vrai résumé chronologique, sorte de lien entre deux albums… 

A part ce manque, nous sommes donc en face d’un album de bonne facture, largement meilleur que les deux tomes précédents, que ce soit au niveau du dessin tant qu’au niveau du scénario qui vous réserve quelques amorces intéressantes, développées plus en détails dans le Tome 4.

Par Matt, le 13 mars 2006

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