Histoire de poireaux, de vélos, d'amour et autres phénomènes...

 
Quand il n’a pas école, Vincent aide ses parents dès le petit matin et va vendre avec eux des légumes sur les marchés. Les patates, les carottes, c’est chouette, mais ce que Vincent préfère, au marché, c’est retrouver ses copains qui, comme lui, ont accompagné leurs parents. Surtout Marie, la fille du fleuriste, dont il est amoureux !

Ce jour-là, il a trouvé dans les cageots de ses parents une pomme de terre en forme de cœur et compte bien l’offrir à Marie. Pardi, offrir une fleur à la fille du fleuriste, ce serait moins original, mais là…! Seulement, lorsqu’il s’agit de passer à l’action, Vincent se dégonfle… Pfff, offrir une patate, c’est vraiment trop naze…
 

Par sylvestre, le 19 juin 2015

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Notre avis sur Histoire de poireaux, de vélos, d’amour et autres phénomènes…

 
Quand Marzena Sowa laisse de côté la Pologne et ses choux, c’est pour mieux nous parler de la France et des poireaux qu’on trouve sur ses marchés ! Cet album au titre long comme un jour sans ticket de pain n’a en effet pas grand-chose à voir avec la série autobiographique qui a fait connaître la scénariste… si ce n’est qu’il y est aussi question d’enfants. De plusieurs enfants : des garçons et des filles qui viennent d’horizons un peu différents mais qui se retrouvent régulièrement en "terrain neutre", sur le marché où travaillent leurs parents. Une cour de récré avec des adultes au milieu, en quelques sortes !

C’est une belle histoire qui nous est contée : une histoire simple, sans prétention, pleine d’humour et de tendresse, pleine de jolis sentiments et d’amitié. Inter-générationnelle, aussi. Bref, c’est un peu de soleil et de gaieté pour le coeur et les yeux du lecteur qui, quelque soit son âge, ne pourra qu’apprécier ces jolis moments innocents et rigolos que nous invitent à suivre Vincent, Marie et les autres.

C’est Aude Soleilhac qui signe le dessin et les couleurs. Ses planches sont fraîches et pimpantes comme l’étal d’un maraîcher ! Elles portent l’histoire de belle manière, dans un style qui met bien en valeur toute la notion d’enfance et de spontanéité qui prévaut dans le propos.

Histoire de poireaux, de vélos, d’amour et autres phénomènes
est une chouette chronique où peu importe qu’on soit en ville, dans un village ou à la campagne, où peu importe qu’on soit dans le nord ou dans le sud… pourvu qu’on ait le bonheur de flâner dans ce marché qu’ont imaginé les auteures, où des enfants jouent et se construisent, où ils se forgent des souvenirs en nous en rappelant à nous certains des nôtres !
 

Par Sylvestre, le 19 juin 2015

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