HISTOIRE DE FRANCE (UNE)
Mystérieuses barricades

Franck Pirondélis est un avocat renommé qui s’occupe de la défense de Romain Vischère, gardé en garde à vue pour terrorisme. L’avocat n’a rien pu tirer du jeune homme, pour son dossier, il décide donc de faire connaissance avec le reste de la famille. Il se rend à Lyon, à l’appartement du père de Romain, Alain qu’il trouve allongé sur le sol, dans son vomi. Il previent les secours et Alain est emmené à l’hopital. Il délire et revient sur sa période Mai 68. Ses propos restent incomprehensibles pour l’avocat qui décide donc de fouiller ce passé "révolutionnaire"…

Par berthold, le 24 septembre 2019

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Notre avis sur HISTOIRE DE FRANCE (UNE) #2 – Mystérieuses barricades

Thomas Kotlarek et Jef poursuivent seuls cette affaire dont s’occupe l’avocat Pirondélis.

Dans ce second volet, le scénariste s’intéresse au passé d’Alain, le père de Romain Vischère, pendant Mai 68. Nous suivons l’avocat qui s’approche de son ex-femme, entre autres, pour en apprendre plus, prêt à tout pour parvenir à ses fins. Il n’est pas au bout de ses surprises.
Cette intrigue est passionnante autant que le premier tome où nous découvrons le passé des grands parents de Romain, pendant l’Occupation. Kotlarek fait bien ressortir la complexité des évènements de 68 et les divers groupes qui ont tenté de s’imposer à leur façon. Quand à Alain Vischère, nous apprenons qu’il a su tirer profit de cette période pour devenir ce qu’il est devenu. Mais il y a encore des parts d’ombre dans ce portrait. Il montre aussi l’avocat, menant son enquête, d’une façon pas si sympathique que ça. Tout cela donne envie d’en savoir plus.

Quand à Jef, son style sert à merveille le récit. Il a un style particulier et unique qui fait ressortir une force incroyable qui capte l’attention du lecteur. Même le choix des couleurs apporte énormément au récit. L’artiste refait vivre les années 68 avec talent et vivacité.

Ce second tome est une excellente lecture, un récit prenant et passionant dont il tarde de lire la suite.

 

Par BERTHOLD, le 24 septembre 2019

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