HISPAñOLA
Le grand silencieux

Jim est parti de l’île sur une embarcation, pour aller retrouver l’Hispañola, ce navire mythique de 6km et 381mètres de long, avec un mat d’un kilomètre de haut, et il semble bien qu’elle y soit parvenue, car elle se réveille à bord, miraculeusement sauvé par une femme et ses filets de pèche.
A son réveil, elle veut poursuivre sa quête, monter en haut du bateau et retrouver son père, le commandant Hawkins, mais malheureusement, il semblerait qu’il y a de mauvaises nouvelles de ce côté là …

Par Siam l'Archiviste, le 1 janvier 2001

Notre avis sur HISPAñOLA #2 – Le grand silencieux

Nous voilà sur l’Hispañola, et pour un bateau, c’est un bateau. A travers les dessins, qui sont semblables à ceux d’une ville avec ses différences entre les bas fonds et la bourgeoisie, on saisit tout à fait l’immensité du lieu, sans pourtant en avoir une représentation globale. L’histoire quant à elle suit son petit bonhomme de chemin, et nous voilà plongé dans la vengeance d’une fille qui a perdu son père avant de l’avoir connu. Le même problème des visages et des personnages se retrouve encore dans cet album, avec des changements de couleurs de cheveux et des morphologies qui changent, mais globalement, cela ne gène pas le moins du monde la lecture.
J’en viendrais presque à croire que l’auteur est daltonien pour nous livrer des couleurs aussi marquées et qui permettent de saisir l’environnement du premier coup d’oeil, mais bon, ce n’est qu’une déformation de ma part je pense. Par contre, le caractère des personnages principaux est bien marqué, et avec le dessin cela permet de sentir un peu quel type de personnage on a en face de nous (si je puis m’exprimer ainsi ;o)), et je trouve ça assez sympathique. Aucun personnage, même les secondaires n’est trop lisse, ils ont tous des petits trucs, et franchement, certaines têtes sont très drôles ;o) Donc c’est une série que je vous recommande, pour l’histoire qui est rudement sympathique, et pour les dessins, auxquels j’ai vraiment accrochés. ;o)

Par Siam l'Archiviste, le 3 juin 2004

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