HERO CORP
Les origines

Montréal 1985, Ethan Grant, ancien super héros a basculé du mauvais coté et utilise ses super pouvoirs pour son propre intérêt. De plus en plus de malfrats le rejoignent et, quartier par quartier prennent le contrôle de la ville.
Face à lui, les quelques super héros encore capables d’intervenir sont débordés. Les autres ne sont plus que l’ombre d’eux-mêmes et Captain Québec, symbole de la glorieuse époque des super héros, vient d’être arrêté, accusé de violence, de racket et de corruption.
Le maire de Montréal, Hoodwink, est incapable de faire face à la situation et l’armée semble être la seule alternative à la vague de violence qui se déchaine sur la ville.

Par olivier, le 23 janvier 2013

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Notre avis sur HERO CORP #1 – Les origines

Face à ce qui pourrait tourner à la dictature, Neil Mac Kormack, tente de rassembler ses confrères encore capables de protéger le bien contre le mal. Il va créer la première organisation de super héros, avec des règles, des principes, une morale : HERO CORP est née.
Pourtant, rien n’étant totalement noir ou blanc, on peut s’interroger sur l’idéal et les valeurs défendues par Mac Kormack. Sont elles sincères, qui est il vraiment et quel lien ou bien qui le relie à The Lord ?
Alors que des forces obscures et malfaisantes ourdissent on ne sait encore quelle sinistre machination, dans ce vaste capharnaüm qu’est devenue Montréal, un couple de super héros donne naissance à deux enfants, fille et garçon, des jumeaux au destin mystérieux dont le garçon fut dès les premiers jours marqué d’un signe énigmatique.

Nous retrouvons quelques noms familiers, Acid man, Captain Canada, Klaus et bien sur Mary dont la sœur vient d’accoucher et semble cacher un très lourd secret.
Et puisque l’on évoque des noms connus, il n’est pas possible de passer sous silence The Lord. Personnage de premier plan de ce récit avec Mac Kormack et Hoodwink et, sans spoiler le récit de Simon Astier, disons simplement que ce dernier nous révèle l’origine du pouvoir de ce super vilain mais surtout qu’il soulève le voile sur une autre force à l’œuvre derrière The Lord ou Mac Kormack et qui manipule super héros et super vilains.

Il y a longtemps que les afficionados attendaient ce comics et Simon Astier ne les déçoit pas en écrivant un scénario qui n’est pas une adaptation ou un making off de la série mais bien une préquelle originale sur la création de Hero Corp.
Les fans seront ravis de découvrir enfin comment The Lord est devenu le super vilain de la série, qui sont les parents de John et pourquoi il fut élevé par sa tante Mary. Mais ce n’est pas l’album de toutes les révélations, bien heureusement. Simon Astier ouvre des perspectives relativement surprenantes et nul doute que nous ne sommes pas au bout de nos surprises.

Au dessin, Marco Failla assure une belle prestation pour son premier album et apporte au récit un dynamisme, une réelle présence des personnages avec, pour ceux qui connaissent la série, quelques traits familiers. Ça bouge et ça bastonne, entre colère et tendresse, machination et machiavélisme, les super héros d’Astier sont de retour
Vrai bonheur pour les fans qui attendaient un album depuis longtemps mais aussi pour tous ceux qui ne connaitraient pas encore Hero Corp, (honte sur eux jusqu’à la treizième génération), ce premier opus est l’occasion de découvrir une série en passe de devenir culte et, pour tous les réfractaires …………. PINAGE !!!!!!!!!

Pour tous ceux qui n’auraient pas encore eu l’info, la troisième saison et belle et bien en cours de tournage.

Par Olivier, le 23 janvier 2013

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