HERITAGES
Heritages

Nina a hérité d’un don surnaturel, sa grand mère le lui a légué juste avant de mourir. Elle a enfoui ce don au plus profond d’elle-même afin de pouvoir mener une existence normale de jeune femme moderne, dissimulant son pouvoir
Tout va basculer avec la mort de son fiancé qu’elle ne parvient pas à sauver. Très vite, Nina va alors se rendre compte qu’elle est au centre d’un complot et d’une lutte de pouvoir au sein d’une communauté de sorciers et elle va comprendre que la mort de celui qu’elle aimait n’est peut-être pas un simple accident de voiture.

Par olivier, le 11 janvier 2011

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Notre avis sur HERITAGES # – Heritages

Lorsque sa grand-mère lui lègue son pouvoir, Nina est une enfant et ne prend pas au sérieux ses paroles jusqu’au jour où une de ses camarades se blesse en tombant. La ritournelle de sa grand-mère lui revient et, en apposant ses mains sur la plaie, le sang cesse de couler. Mais le regard inquiet de son amie lui renvoie une image, un sentiment : celui d’être différente. Refusant ce jugement, elle garde ce secret au plus profond d’elle-même, jusqu’au jour ou dans un terrible accident de voiture, son fiancé est mortellement blessé.
Le talent de Nina, son héritage tient dans ses mains. Guérisseuse, elle a le talent de refermer les plaies, de réparer les corps blessés.
Au moment où elle accepte son pouvoir, où elle accepte de s’en servir, la communauté des sorciers tente de prendre contact avec elle, héritière non seulement de ce don mais aussi d’une position au sein de la communauté que d’autres revendiquent.
Bénédicte Gourdon scénarise ici un thriller fantastique, où l’amour le dispute au pouvoir, loin du diable et de ses pactes, dans une société contemporaine où chacun des protagonistes se fond dans la masse de la société.
L’intrigue est bien menée, s’appuyant sur des sentiments humains, l’altruisme, l’ambition ou la volonté de pouvoir. Ses sorciers et leur société secrète sont à la fois intrigants et crédibles, car après tout, le don de guérison de Nina, même s’il est extrêmement puissant, reste ancré dans la tradition populaire des guérisseurs, de ceux qui ont la possibilité de manipuler l’énergie qui nous entoure.

Le dessin de Stéphanie Hans, à qui l’on doit Galathéa, se révèle riche d’émotions. On ne peut qu’être sensible à la précision de son trait, qu’elle estompe avec ses couleurs chaudes ou froides, rythmant l’action et marquant l’intrusion du surnaturel dans le quotidien de Nina.

Un album qui démarre rapidement avec tous les ingrédients nécessaires à un bon thriller, avec un duo féminin qui s’inscrit dans la ligne de la série Sorcières initiée par Lucien Rollin.

Par Olivier, le 11 janvier 2011

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