HÉLOÏSE DE MONTFORT
Le pont du diable

Héloïse de Montfort a répondu favorablement à l’appel de Giacomo Grassi, le seigneur du village de Borgo a Mozzano en Toscane du Nord. En effet, ce dernier a requis l’intervention de la jeune mercenaire pour mettre hors d’état de nuire une bête monstrueuse qui, depuis quelques années, trucide sauvagement la nuit les villageois. En attendant que ses compagnons d’armes la rejoignent, Héloïse a entamé des investigations pour mieux comprendre le phénomène. Pour cela, elle trouve en le jeune Lorenzo une aide non négligeable. Quelle est donc cette bête démoniaque qui effraye la population locale ? Est-ce que ses agissements sauvages n’auraient pas un lien avec une ancienne malédiction qui a touché le village en question et son pont ?

 

Par phibes, le 14 juillet 2010

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Notre avis sur HÉLOÏSE DE MONTFORT #2 – Le pont du diable

Quelques 4 mois après Les 5 archers du puits aux âmes, la brave Héloïse de Montfort revient mettre en action non seulement son arc et ses flèches mais aussi son sens de l’observation pour lutter cette fois-ci contre une bête monstrueuse qui s’attaque à la population d’un village de Toscane.

Richard Marazano (Le complexe du chimpanzé, Cuervos, Chaabi…) signe une nouvelle aventure moyenâgeuse pour sa jeune héroïne Héloïse qui se voit plongée dans une quête aux ambiances fantastiques. Classique dans ses entournures, Le pont du diable reste un récit sympathiquement prenant au cours duquel la belle archère œuvre en solo pour faire tomber un lourd secret qui grève une bourgade de Toscane.

Dans la ligne du mythe de la bête du Gévaudan et du film Le pacte des loups, ce récit entretient une intrigue bien agréable de par la suspicion qu’elle génère au fil de l’enquête d’Héloïse. Richard Marazano gère au mieux son histoire en nous préparant dès le départ à un duel hors norme et en lui donnant des inflexions dramatiques qui mêlent l’effroi, l’action et l’émotion. Parmi les faux-semblants et les non-dits, Héloïse doit faire sa place et nous faire découvrir ce qui se trame exactement.

Alfonso Font, auteur espagnol récompensé à plusieurs reprises, confirme son talent qu’il entretient depuis les années 1960. D’un trait énergique et réaliste, il libère son message graphique somme toute agréable mais sans innovation probante. Bien qu’elle ne change jamais d’aspect vestimentaire et qu’elle porte en toute circonstance quatre flèches dans son carquois, son héroïne reste bien plaisante à suivre.

Un nouvel opus de la belle archère auréolé de fantastique à lire sans déplaisir.

 

Par Phibes, le 14 juillet 2010

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