HELLBOY & B.P.R.D.
1953

1953, le professeur Bruttenholm et son protégé, Hellboy, voyagent à travers l’Angleterre. Ils sont confrontés au surnaturel comme une "main fantôme" ou Rawhead Rex et Bloody Bones…

 

Par berthold, le 23 janvier 2017

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Notre avis sur HELLBOY & B.P.R.D. #2 – 1953

Ce second tome reprend les histoires suivantes : "The Phantom Head", "Rawhead and Bloody Bones", "The Witch Tree", "The Kelpie", "Wandering Souls" et "Beyond the Fences".

1953 amène son lot de surprises à notre "jeune" agent du B.P.R.D. : Hellboy. Maintenant qu’il est agent de terrain, il accompagne son "père", le professeur Bruttenhold, dans un petit voyage en Angleterre où il est confronté à quelques fantomes et autres revenants, dont une armée de soldats romains…
Mignola nous enchante avec ces courtes histoires très réussies où Hellboy fait face aux "menaces" et réagit à sa façon. L’humour est très présent. Mike Mignola nous plongeant dans le fantastique avec ces récits d’épouvante dignes des grands maîtres. Nous découvrons aussi une histoire de jeunesse du professeur où, déjà, il fait face à une créature démoniaque. Tout cela est interessant et ces récits sont l’occasion pour Ben Steinbeck, le dessinateur de Baltimore et de Frankenstein Underground de se confronter à Hellboy. L’artiste y fait du très bon boulot, son talent se remarque sur The Witch Tree par exemple.
On peut aussi découvrir une histoire de fantômes "classique", Mignola nous présente l’agent du B.P.R.D. Susan Xiang. L’intrigue se situe au Wyoming, à Sweetwater County. Le dessin est signé par Michael Walsh qui s’est très bien approprié l’univers de Mignola.

Le récit le plus long de ce volume nous entraine en Californie, dans la bourgade de Rosemead, où Hellboy, Xiang et Jacob Stegner, doivent faire face à une étrange créature, mais c’est aussi l’occasion de faire entrer un nouvel ennemi et un autre bien plus intéressant dans cet univers. L’intrigue est passionnante, on est comblé. C’est aussi l’occasion de retrouver Paolo Rivera (Daredevil) qui nous offre des planches de toutes beauté et très spectaculaires par moment.

N’oublions pas de souligner l’excellent travail aux couleurs de Dave Stewart qui adapte ses teintes aux ambiances des récits.

1953 est un très bon cru pour les aventures d’Hellboy and the B.P.R.D. !

 

Par BERTHOLD, le 23 janvier 2017

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