HELLBOY
La fiancée de l'enfer

Mexique : 1982. Deux membres du B.P.R.D. sont en mission. Ils essayent de joindre leur équipe pour qu’on vienne les récupérer, étant donné que la mission est finie. Abe Sapien voit alors devant eux une sorte de cantina. Il pense y trouver de quoi se rafraichir ou simplement de l’aide.
Tout semble abandonné. Sapien inspecte les lieux et regarde les photos punaisées au mur. Quelle n’est pas sa surprise en y apercevant Hellboy ! Ce dernier, qui l’accompagne dans cette mission, va lui raconter cette histoire où, en 1956, il était venu ici en croisant la route de ces luchadores aperçus sur la photo…

 

Par berthold, le 18 mars 2012

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Notre avis sur HELLBOY #12 – La fiancée de l’enfer

La fiancée de l’Enfer ou diverses petites histoires concernant Hellboy et ses aventures passées.
Le lecteur, l’amateur retrouve l’agent du B.P.R.D. (il ne l’a pas encore quitté dans ces récits) dans des histoires fantastiques où l’humour se marie bien avec l’action. Tout cela, pour notre plus grand plaisir.

Nous sommes les témoins de ses affrontements contre des vampires, des morts-vivants de toutes sortes, des fantômes, des aliens et même en faisant équipe avec un trio de luchadores.
Mike Mignola nous régale avec ces récits. Si certains sont amusants : les luchadores, le dieu égyptien, les aliens et le "cow-boy", d’autres font un peu plus peur : histoires de maisons hantées, de fantômes tueurs, de fiancées de l’enfer…Bref, il y en a pour tous.

Les histoires sont donc réussies. Mignola mélange les genres, s’amuse (voir les scènes de "cinéma" où il rend hommage à certaines oeuvres maitresses du genre) et nous place dans l’ambiance. Pour cela, il va être accompagné de pointures comme Richard Corben dont le talent n’est plus à prouver et qui réussit à encore donner de belles leçons de dessins ici, ou encore Scott Hampton dont le trait nous envoute, sans oublier Kevin Nowlan qui se fait plaisir avec cette histoire d’extra-terrestres et d’un étrange cow-boy. Même Mike Mignola reprend le crayon pour dessiner une des histoires, ce qui réjouira les aficionados qui trouvent que le maestro se fait rare de ce côté là.

Ce tome est une "récréation" en attendant les heures sombres qui attendent Hellboy. Je dis une récréation, mais attention, tout est de qualité ici : que ce soit de l’histoire ou du graphisme.

Alors, n’hésitez pas, venez à la rencontre de la fiancée de l’enfer, des luchadores et d’autres surprises qui vous attendent (pour vous donner quelques frayeurs) dans ces pages.

Âmes sensibles s’abstenir !

 

Par BERTHOLD, le 18 mars 2012

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