Pandémonium

Dans le métro londonien, John Constantine est attiré par une jeune femme, une musulmane, portant le voile. Intrigué par son regard, il la suit. Il se rend ainsi au British Museum. Dans une des ailes du musée, il la trouve assise sur le sol. Il l’aborde et lui demande si elle a besoin d’aide. La femme lui répond que tout va bien. Ensemble, ils vont prendre un café au bar du Musée. Il apprend qu’elle se nomme Aseera Al-Aswari, une étudiante en archéologie de l’université de Bagdad. Quand tout à coup, une bombe explose. Les gens se rendent vers la sortie de secours. Constantine essaie de retrouver Aseera qui repart vers l’intérieur du musée, là où la bombe a explosé. A la sortie du musée, il appelle son ami Chas pour le conduire chez elle. Mais quelque chose continue à intriguer John Constantine…

 

Par berthold, le 30 août 2013

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Notre avis sur Pandémonium

John Constantine est le héros de la série Hellblazer. Il est apparu dans Swamp Thing (vol.2) # 37 en juin 1985 sous la houlette d’Alan Moore et Steve Bissette. Ce n’est qu’en 1988 qu’il aura droit à sa propore série et intégrera en 93 le nouvel imprint de DC, Vertigo.
En 2010, pour fêter les 25 ans du personnage, Jamie Delano, le scénariste des premiers épisodes (Original sins, The devil you know, The fear machine..) retrouve Constantine pour un graphic novel assez surprenant. Il entraine ce détective assez spécial et son fameux trench-coat de Londres jusqu’en Irak, dans un pays où la mort est omni-présente et où l’armée US tente de maintenir la paix.
Il est vrai qu’il fallait oser mettre en scène Constantine dans ce pays en guerre et où logiquement, il n’a rien à y faire. Mais pour aider Aseera, il est prêt à tout. même à mourir. Bon, il va aussi en profiter pour aider le gouvernement britannique (et de ce fait américain) sur quelques faits étranges qui ont eu lieu dans un des camps sur place. Cela commence comme un thriller, cela se poursuit façon Voyage au bout de l’enfer ou Apocalypse Now, pour finalement avoir la vérité sur ce qui se passe là-bas. Et quand il y a John Constantine dans les parages, il faut s’attendre à tout. L’homme qui a été en enfer et en est revenu, va devoir affronter à sa façon une autre menace. Il doit user de son charme, de sa ruse et de son cynisme pour tenter de se sortir de ce pétrin.

Pour accompagner Delano, sur ce graphic-novel, il fallait un artiste de choix avec le dénommé Jock (The Losers, Green Arrow : Year One…). Ici, son style fait mouche. Il arrive aussi à utiliser le bon ton de couleur que ce soit lorsque l’action se situe à Londres (la grisaille) ou en Irak (la couleur sable). En fait, on peut classer ce récit en chapitres liés aux tons utilisés. Jock arrive aussi à nous donner quelques frissons avec quelques scènes choc, dirons nous.

Pandemonium
est un excellent récit, qui fête dignement, le 25ème anniversaire de John Constantine. Jamie Delano nous sert une excellente histoire, accompagné par un Jock au sommet de son art.
La publication en VF est prévu prochainement chez Urban Comics dans la collection Les dossiers d’Hellblazer. Un rendez vous à ne pas rater.

 

Par BERTHOLD, le 30 août 2013

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