HAUTS DE HURLEVENT (LES)
Volume 2

Heathcliff est de retour à Hurlevent, sous un vernis d’élégance, il dissimule sa nature sombre et tourmentée.
Sa première visite est pour Catherine, maintenant mariée à Edgar et vivant depuis 3 ans une vie de bourgeoise tranquille. Mais ce calme apparent ne fait que cacher les passions inassouvies qui couvent dans les cœurs des protagonistes de ce drame romantique.

Par olivier, le 10 mai 2010

Publicité

Notre avis sur HAUTS DE HURLEVENT (LES) #2 – Volume 2

La deuxième partie de cette histoire noire et complexe nous révèle le destin tragique des personnages et la terrible vengeance d’Heathcliff.
La collection Ex-libris ne pouvait pas ignorer cette œuvre majeure de la littérature anglaise du XIXème siècle.
C’est une tragédie, à la fois sociale et humaine, un classique tellement connu, certainement plus de nos jours par le cinéma que par la lecture qui peut être un peu ardue, qu’une réécriture est toujours délicate.
Mais Yann réalise une adaptation intelligente et très lisible de cette œuvre. Bien sûr, il a fait des choix, mais toujours en privilégiant les rapports humains, focalisant son écriture sur les tourments de ces êtres malheureux, quelle que soit leur condition.
C’est un drame qui nous est rendu ici, au sens profond du terme. Aucun des acteurs n’est heureux et pire, aucun ne peut l’être.
La raison ne dirige plus la conduite, les sentiments des uns et des autres exacerbés par des sensibilités à fleur de peau les poussent vers des comportements extrêmes, la violence, l’alcool et la folie.
Sur cette terre battue par les vents, où l’atmosphère est tourmentée et déprimante, les personnages subissent leur destin et la paix ne peut plus exister que dans la mort et l’espoir d’un autre monde qui pourrait réunir les malheureux amants.

Le choix de réaliser l’album avec un graphisme non réaliste, afin que le lecteur ne soit pas distrait par des représentations trop cinématographiques des acteurs est un des atouts de l’album. Le trait d’Edith supporte le récit tout en s’effaçant pour laisser toute la force des sentiments s’exprimer dans les dialogues.

Une belle occasion de redécouvrir cette œuvre d’Emily Brontë.

Par Olivier, le 10 mai 2010

Publicité