HAUTS DE HURLEVENT (LES)
Volume 1

Lorsqu’il est revenu de Liverpool dans son domaine des Hauts de Hurlevent, ce n’est pas avec la cravache et le violon qu’il avait promis à ses enfants que Mr. Earnshaw a passé la porte… mais avec sur les bras un garçon crasseux qu’il n’avait pas eu le cœur de laisser dans la misère où il l’avait trouvé.

L’arrivée du petit Heathcliff sous leur toit a bouleversé Hindley et Cathy. Le premier parce qu’il acceptait mal que son père lui préfère ce vagabond qui lui avait été imposé comme frère. Et Cathy parce que bien qu’elle passât de nombreuses années à s’amuser avec Heathcliff, elle avait eu l’indélicatesse de dire, et cela peu discrètement, que jamais elle n’accepterait de se marier avec lui alors que lui en pinçait pour elle…

Les années passèrent et les parents de la fratrie vinrent à décéder. Hindley était donc devenu le maître aux Hauts de Hurlevent. Il comptait bien se venger de Heathcliff pour la préférence qu’avait eue pour lui son père.
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur HAUTS DE HURLEVENT (LES) #1 – Volume 1

Adaptation d’une œuvre de l’Anglaise Emily Brontë, la série Les Hauts de Hurlevent fait son entrée dans la toute indiquée collection Ex-Libris des éditions Delcourt, réussissant la prouesse de faire découvrir aux lecteurs de manière fluide et captivante une œuvre littéraire classique romantique dont la version originale a fait bailler des générations de collégiens imperméables par ses longueurs et l’inaction qui y tient une place relativement importante.

Il faut dire qu’Emily Brontë n’a pas eu la vie de famille idéale, voyant décéder sa mère et deux de ses sœurs alors qu’elle était très jeune ; ce qui a dû conditionner les ambiances austères qu’on retrouve dans ses écrits, peu nombreux et que la mort lui aura laissé le temps d’écrire avant de l’emporter à son tour alors qu’elle avait que trente ans…

La version en bandes dessinées que propose le scénariste Yann est très intéressante parce qu’elle va à l’essentiel et parce que, par exemple, si des descriptions et des ambiances ne peuvent être très détaillées que dans les textes, le dessin et les couleurs que l’on doit ici à Edith s’y substituent remarquablement bien.

Comme beaucoup d’adaptations de classiques en bandes dessinées, et cela quelque soit le style graphique, cette série Les Hauts de Hurlevent réconcilie le lecteur avec les souvenirs de lecture qu’il peut avoir. C’est un des pouvoirs du 9ème art : remettre à la portée des gens (et même des plus exigeants) des œuvres qui sinon resteraient pour eux synonymes de laborieuses lectures. C’est aussi pour cela qu’on aime la BD ! Merci donc aux auteurs, et en route vers la suite !
 

Par Sylvestre, le 22 avril 2009

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