HAUTEVILLE HOUSE
Le Puits de Jacob

6 mars 1836. Fort Alamo, Texas. L’armée mexicaine lance son troisième assaut après treize jours de siège. Grâce à l’explosion du ballon dirigeable expérimental, les troupes de Santa Anna ont percé une brèche dans les remparts, ce qui leur permet de pénetrer dans l’enceinte. Les défenseurs luttent jusqu’à la mort, galvanisés par le commandant Travis. Quand à Davy Crockett, il lui incombe une mission particulière du côté de la poudrière… Quand à Santa Anna, il recherche une petite statuette aztèque en obsidienne, il fait fouiller tous les cadavres ennemis pour la retrouver.
Austin, Texas. Vingt-neuf ans plus tard. Zelda et Gabriel viennent de passer une excellente soirée chez des voisins et rentrent chez eux. Mais avant cela, ils vont faire un petit tour en ville. Là, Zelda retrouve son ex-officier de liaison, le capitaine Spilett qu’elle questionne au sujet du président Lincoln depuis la reddition…

 

Par berthold, le 13 mars 2015

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Notre avis sur HAUTEVILLE HOUSE #12 – Le Puits de Jacob

Le puits de Jacob. Douzième tome de la saga uchronique et steampunk Hauteville House.
Un nouvel opus qui ne déçoit pas ! Comme vous pouvez le constater avec la couverture, le récit amène son lot de surprises et de rebondissements.

Fred Duval est très inspiré avec ce sujet, avec cette période de l’histoire des USA. Déjà, en introduction, il nous propose de voir ce qui s’est passé ce jour du 8 mars 1836 à Fort Alamo. Outre que la conclusion, la bataille reste fidèle à la réalité, nous apprenons que Davy Crockett y a fait quelque chose de spécia, lié à ce que vont vivre Gabriel et Zelda dans cette aventure où nous y verrons comment s’est terminée la guerre de Sécession avec la reddition de Lincoln, mais aussi l’existence d’étranges créatures qui vivent dans les marais, dans les lagons. On pourra apprécier ce petit clin d’oeil à La petite maison dans la prairie et à la famille de Charles Ingalls, et même au monstre du lagon !
Ce nouvel opus est riche en événements et en action. Nous croisons aussi de bons personnages qui font avancer le récit.

Quand aux dessins de Thierry Gioux, ils restent toujours aussi efficaces. Je trouve même que le dessinateur a gagné en puissance graphique depuis quelques tomes. Bien sûr, il est toujours servi par le story-board de Quet et par les couleurs assez impressionnantes de Nuria Sayago.
Certains moments de ce volet restent, ma foi, assez exceptionnels et nous offrent du coup, l’un des meilleurs tomes de la saga.

Le puits de Jacob est une très bonne surprise qui montre que la saga Hauteville House n’a pas fini de nous surprendre !

 

Par BERTHOLD, le 13 mars 2015

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