HAUTEVILLE HOUSE
Jack Tupper

Guernesey, fin de l’été 1865. Cela fait un mois que Victor Hugo, Gavroche, Miss Zelda, Eglantine, Nadar et Georges ont été placé en quarantaine à bord de leur navire pour prévenir d’une épidémie de peste. Mais l’annonce d’une terrible tempête qui va frapper les côtes fait lever la quarantaine. Tous se réfugient dans la maison d’Hugo. Malheureusement, cela ne les protège pas de la tempête, ni des hommes de Napoléon…

 

Par berthold, le 7 décembre 2013

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Notre avis sur HAUTEVILLE HOUSE #10 – Jack Tupper

La très belle couverture de Manchu nous plante l’atmosphère de ce tome assez spécial en fait. En effet, ce nouveau récit est assez différent des tomes précédents puisque l’action se déroule surtout autour, dedans et en dessous de la maison de Victor Hugo.

Fred Duval nous révèle l’histoire de ces lieux maudits depuis le suicide d’une femme, marqués aussi par l’histoire d’un corsaire. Et l’endroit est frappé par une terrible tempête alors qu’un mal rôde à l’intérieur. Je ne vais pas vous en dire plus pour ne pas trop dévoiler l’intrigue principale qui, finalement, se révèle fort réussie et très prenante.
Duval nous plonge dans l’ambiance particulière de ce récit, changeant ainsi un peu ce à quoi nous avons pu être habitué précédemment. On retrouve notre dose de rebondissements et de surprises nécessaires pour bien apprécier l’histoire. Avec ce huis-clos, le scénariste nous entraîne dans une histoire passionnante.

Thierry Gioux met en image ce scénario particulier en réalisant quelques belles prouesses, soit dans la mise en scène (sur un story-board de Quet), soit au travers de cases spectaculaires. Il suffit de prendre cette vue des "archives" d’Hauteville House" pour s’en rendre compte. Et vous verrez, Gioux vous réserve d’autres surprises encore. Le tout mis en couleurs avec talent par Carole Beau, toujours autant inspiré par cet univers uchronique.

Jack Tupper, dixième opus d’Hauteville House, est un très bon moment de lecteur auquel je vous convie sans hésiter une seconde. Une uchronie passionnante qui, ma foi, tient très bien la route.
Une série B digne de la série A !

 

Par BERTHOLD, le 7 décembre 2013

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