HAUT DE GAMME
Bas de gamme

Lorsqu’un prof de musique allergique à Chopin doit apprendre le piano à une dame amoureuse de Chopin, ce n’est vraiment pas gagné d’avance.
Lorsqu’un Fa Dièse est le souvenir de la mort de sa propre femme, comment arriver à forcer un veuf à rejouer un fa Dièse?
Un gosse qui joue de la trompette devant des match de foot arrivera-t-il un jour à aimer le piano, instrument que ses parents le forcent à apprendre…

Dix histoires hilarantes sur fond de musique piano, piano…

Par aub, le 24 juin 2010

Publicité

Notre avis sur HAUT DE GAMME #1 – Bas de gamme

Des gueules pathétiques. Des yeux fatigués. Des bouches tombantes. Pas un seul sourire. Des expressions de lassitude. Un sentiment de fatigue, de lourdeur, de pénibilité. Un raz le bol. Une tristesse. Autant de descriptif de ce prof de musique qui, autant le dire, en a marre, mais alors marre, ce qui fait qu’inévitablement on se prend de pitié pour lui. Tout semble lui peser : la vie est lourde, son succès disparaissant, sa vie de simple prof de musique se fatiguant à apprendre à des personnes si peu talentueuses lui coûte… mais alors lui coûte… Les épaules enfoncées, les jambes lourdes, on arrive à en être aussi fatigué que lui.

C’est avec un immense talent, que le grand auteur Binet se lance dans une nouvelle série. Après les Bidochons, Kador, Propos impondérables et dernièrement l’institution, le voici qui s’attaque à la musique.

Nous retrouvons le coup de patte de Binet, avec ses personnages pantouflards, aux regards et aux mimiques si expressifs. Pas de fioritures dans les cases, juste le principal : des personnages, un simple objet, une déco rapide. Tout étant tellement dans le texte, les attitudes et les mimiques qu’il n’y a vraiment besoin de rien de plus. Rien de rien, que ce que fait Binet avec talent et succès.

Tout débute piano… Le crescendo est comme il se doit progressif… et le fortissimo explosif. Du grand Chopin… euh pardon du grand Binet.

Par AUB, le 24 juin 2010

Publicité