HAUNT (VO)
Volume 1

(Haunt 1 à 5)
Daniel Kilgore est prètre. Toutes les semaines il rend visite à la belle Charity qu’il paye, même s’il a conscience qu’entre eux deux commence une étrange liaison qui dépasse le cadre de la simple politesse avec le client.
Son frère Kurt est agent secret spécialisé dans les interventions musclées noyées dans le sang. Un jour, au cours d’une mission, Kurt est tué, son esprit va alors se lier à celui de Daniel qui va demeurer le seul capable de le voir. Quand ils entrent en contact, leur deux esprits fusionnent en une seule entité appelée Haunt, une sorte de parasite qui recouvre le corps de Daniel, lui donnant des super pouvoirs.
Ca va être le moment de découvrir qui est derrière l’assassinat de Kurt, et pour ça, Daniel va peut-être devoir devenir lui même un agent…

Par fredgri, le 8 juin 2012

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Notre avis sur HAUNT (VO) #1 – Volume 1

A la base je ne suis pas trop client des séries sensées mélanger horreur et super-héros, style Spawn.
Mais avec des noms comme Kirkman et Ottley (tout deux oeuvrant sur Invincible) il y avait de quoi intriguer ! Et je ne le regrette pas, en fin de compte. Certes l’empreinte de McFarlane est très visible (il est le co-créateur du personnage), on a l’impression de retrouver une sorte de mélange entre Spider-Man et Spawn, bizarre ! Toutefois, il y a aussi le travail de Kirkman sur les personnages qui rééquilibre tout ça, qui permet de contre balancer les scènes d’action bourrines avec des moments plus intimistes, par exemple !
Du coup, l’intrigue avance assez bien. C’est peut-être assez décompressé dans l’ensemble, on peut avoir l’impression qu’à la finale ça n’avance pas trop vite, mais le scénariste aborde plusieurs intrigues de front (la relation entre Daniel et l’esprit de Kurt, ses rapports avec Amanda la femme de son frère mort etc.) et l’alchimie fonctionne assez bien, je trouve !

Haunt est donc une série très efficace avec un rythme d’enfer. Bon, c’est vrai qu’on a aussi le sentiment que c’est ce rythme qui sert de base pour la série, bien plus que la caractérisation des personnages qui ne sort pas des sentiers battus. C’est peut-être un peu dommage à la finale !

Mais ça reste une très bonne lecture, d’autant que Ottley y est très inspiré, et l’alliance avec McFarlane à l’encrage donne de très bons résultats.

Par FredGri, le 8 juin 2012

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