HARRY OCTANE
Transam

A la fin des années 60, le pilote américain Harry Octane participe à une compétition automobile qui se déroule en Italie. Après un changement impromptu de véhicule, ce dernier est victime d’un très grave accident qui fauche mortellement de nombreux spectateurs. Marqué définitivement par cet évènement tragique qui signe la fin de sa carrière, le pilote s’exile au plus profond du territoire kentuckien et survit en donnant quelques malheureux cours de conduite. C’est son ami Willye qui vient le sortir de sa solitude en lui proposant de travailler pour un homme d’affaire influent, Lewenthal. Ce dernier via son commanditaire lui demande de transporter sa jeune fille Sélène à travers les Etats-Unis avec discrétion et rapidité. Voilà bien une mission dans les cordes de l’ancien pilote mais qui va se révéler bien moins tranquille que prévue.

 

Par phibes, le 24 janvier 2012

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Notre avis sur HARRY OCTANE #1 – Transam

Deuxième titre à paraître en ce mois de février 2012 sous le couvert de la collection Plein Gaz lancée par la maison Glénat, Harry Octane nous entraîne dans une histoire où, comme il se doit, on va parler de grosses cylindrées, de courses automobiles et de grandes vitesses. Pour cela, il n’y avait qu’un accro de belles voitures sportives qui pouvait animer celle-ci, en l’occurrence Christian Papazoglakis, auteur ayant, depuis 1998, oeuvré sous l’aile ô combien bénéfique du père de Michel Vaillant, Jean Graton.

Ce premier opus ouvre les portes d’une série dédiée à un personnage au demeurant bien sympathique et charismatique qui est promis, à chaque tome, à vivre des péripéties pour le moins tonitruantes. Transam est donc l’occasion de faire sa connaissance au travers d’une histoire qui, certes, donne la part belle aux superbes mécaniques, mais qui prend plutôt ses marques dans des circonvolutions contemporaines aventureuses au développement et à la finalité insoupçonnées. En effet, il ne faudra pas trop se laisser griser par la fantaisie des premières planches due à l’exubérance du personnage central, car, à partir d’une cassure brutale adroitement initiée, l’évocation prendra des allures plus sombres.

L’intrigue, qui s’installe à partir de la mission étrange dont Harry est porteur, génère habilement mystère (le transport de Sélène) et action (course-poursuite, échanges musclés, manipulation, immoralité…). Boostée par les effluves de mécaniques gonflées, l’aventure ainsi engagée part sur les chapeaux de roues mais se veut rester toutefois dans un cadre scénaristique assez conventionnel.

Graphiquement, Christian Papazoglakis prouve la maîtrise totale de son sujet. Dans un découpage parfaitement équilibré et moderne, l’artiste excelle dans l’art de dessiner les automobiles, dans des plans parfois bruyants judicieusement sélectionnés qui les mettent inexorablement en valeur. Si les arrière-plans sont de qualité, les personnages, quant à eux, se détachent particulièrement grâce à leurs physionomies travaillées et leurs attitudes générant un certain mouvement.

Une première équipée sombre sur fond de belles automobiles qui tient bon la route, qui installe un nouvel héros et qui donne envie de lire la suivante.

 

Par Phibes, le 24 janvier 2012

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