HARRY COVER
L'ensorcelante parodie

Harry Cover est un jeune garçon qui vit à Londres chez son oncle et sa tante, pas vraiment heureux de l’avoir à leur charge. Un jour, ils sont même arrêtés pour mauvais traitement. Harry est confié à une nouvelle famille d’accueil, bien plus heureuse de l’avoir.
Tout serait très banal si Harry n’était élève… dans une drôle d’école, Poudrozieu, qui forme des magiciens. Avec Pron et Hormone, il forme un trio inséparable.
Mais dans l’ombre, Boldemorve, ennemi juré de Harry Cover, fomente un terrible complot pour la fête d’Halloween…

Par PATATRAK, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur HARRY COVER #1 – L’ensorcelante parodie

Je passe sur le titre, depuis le temps que c’est ce surnom qu’on donne à euh… qui vous savez ;o) Pas vraiment original, non ? Mais passons, donc.

La couverture est, je trouve, très réussie. On voit l’ensemble des protagonistes importants, dans un jolie dégradé des « bons » à gauche vers les « méchants » à droite (idem pour le ciel, du bleu vers la nuit). J’ai bien aimé car on embrase d’un seul coup d’œil la teneur du récit.
Le récit en lui-même n’est pas super innovant dans la mesure où il repose (comme le titre l’indique) sur une parodie de Harry Potter. On retrouve avec grand plaisir des caricatures de Dumbledore, Hermione (hilarante, je ne savais pas qu’elle avait un tel tour de poitrine !), etc. Mais Pierre Veys (qu’on connaît déjà pour avoir fait une parodie hilarante des aventures de Sherlock Holmes et du Docteur Watson) en profite et s’en donne à cœur joie pour faire subir le ridicule à ses héros (j’adore quand Harry est ensorcelé et se reçoit une torgnole du plus bel effet). Presque rien ne leur sera épargné!

Visuellement, par contre, les personnages sont presque à l’opposé de ceux qu’on connaît : hormis Harry qui garde ses lunettes, tout diffère. Baka laisse libre cours à son imagination et représente en fait les protagonistes en ce qu’ils auraient pu être : Dumbledore est un prof super cool ? Baka le transforme en Rasta. Parfois en leur opposé : Hermione est timide et un peu « coincée » ? Hormone sera provocante à souhait.
De plus, Baka remplit son dessin de références à des héros, Delcourt ou non (on voit maître Yoda !) en particulier sur une pleine page montrant les gradins lors de la match en « chiottes volantes », où on peut reconnaître Nävis, Nao et bien d’autres !

Bref, si au début, cela semble un peu longuet, dès que Harry débarque à Poudrozieu, le lecteur est entraîné dans une sacrée aventure, très drôle, qui procurera à n’en pas douter beaucoup de plaisir à son lecteur !

Par PATATRAK, le 21 octobre 2005

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